Archives pour la catégorie Romance

Breathing, tome 3: Ma Raison de Respirer, de Rebecca Donovan

Résumé: Deux ans après avoir brisé le coeur d’Evan, Emma ne parvient pas à l’effacer de sa mémoire. Quand un carton plein de souvenirs ressurgit, l’armure d’Emma se fissure. Toutes ses émotions passées reviennent l’assaillir. Pour oublier, elle devient accro à l’adrénaline. Soirées, alcool, garçons : rien ne semble pouvoir combler ce vide qui la consume. Jusqu’à une rencontre décisive, qui bouleversera toutes ses certitudes…

Mon avis : Il me tardait de boucler cette trilogie plutôt sympathique, surtout lorsqu’on lit tous les avis élogieux sur ce dernier volume ! En lisant le résumé, j’ai tout de suite été intriguée. En effet, on nous annonce dès le départ que l’on va retrouver une Emma très différente de celle que l’on connaissait, mais qu’en plus de cela, plusieurs années ont passé depuis qu’elle a quitté Evan. Mais si le début m’a très rapidement charmée, j’ai vite déchanté vers le milieu de Ma Raison de Respirer, je vais vous expliquer pourquoi…

Dès les premiers chapitres, on doit s’acclimater au nouvel univers d’Emma. En effet, elle n’a plus les mêmes amies, va à la fac, etc… Mais surtout il faut s’habituer à la nouvelle Emma ! Elle est beaucoup plus renfermée qu’avant, son passé lui pèse et elle ne parvient pas à passer à autre chose comme elle aimerait si bien nous le faire croire. C’est donc une Emma brisée que l’on découvre, elle est moins battante que dans les tomes précédents et pourtant, j’ai adoré ses moments de doute et de faiblesse. Au fur et à mesure du tome, elle va vouloir sortir la tête de l’eau, continuer à vivre mais évidemment dans la vie d’Emma, un malheur n’est jamais loin…

En ce qui concerne les personnages secondaires, les nouvelles amies d’Emma n’ont pas fait sensation avec moi. Elles sont très clichées, un peu pimbêches, bref je n’ai pas trouvé qu’elles apportaient grand-chose dans ce tome 3 ni dans la reconstruction d’Emma. Si j’avais adoré le personnage de Sara dans le tome 1, il m’avait plutôt exaspérée dans le tome 2. Ici, elle est plus effacée qu’auparavant mais je n’ai pas retrouvé ce que j’aimais tant chez elle.

Un nouveau personnage masculin fait son apparition : Cole. C’est un personnage extrêmement attachant, une bouffée d’air frais dans ce troisième opus. J’aurais préféré qu’on le voie davantage, ou bien qu’il ait un rôle un peu plus important dans la vie d’Emma.

Ensuite, évidemment on retrouve Evan, le point central de toute la trilogie. Et son retour fut comment dire… une réelle déception. C’est à partir de là que j’ai décroché totalement dans ma lecture, tant elle est devenue laborieuse et ennuyante… Il me tardait clairement d’en finir ! Dès la moitié du livre, on va se retrouver avec le point d’Evan. Si certains ont adoré lire les pensées d’Evan, c’est pour moi le point faible du roman, ce qui gâche tout. L’auteure enchaîne de façon maladroite les points de vue entre Emma et Evan sans aucune précision, ce qui est très désagréable. Parfois je ne savais même plus si je lisais les pensées d’Evan ou d’Emma ! C’était extrêmement agaçant de devoir se prendre la tête avec ce changement de point de vue ! De plus, j’ai trouvé que cette nouvelle narration n’apportait pas grand-chose. On savait déjà ce que pensait Evan de la situation, donc pour moi son point de vue était clairement inutile. Cela créé également des redites par rapport à Emma, surtout lorsque les deux protagonistes vivent et ressentent exactement la même chose…

Si la première moitié m’avait plutôt séduite, vous l’aurez compris j’ai été cruellement déçue par la seconde moitié du roman. Tout est devenu extrêmement plus lent et des actions futiles s’enchainaient. Mes réactions se limitaient à : « Oh super, ils vont encore à une énième fête ! », ou bien : « Génial, encore une discussion stérile entre Emma et Evan qui ne fera pas évoluer les choses ! ». J’attendais la fin comme une délivrance. Heureusement, elle est tout de même arrivée ! Bon, j’aurais pu la prédire avant même de commencer ce tome, donc forcément je suis encore plus déçue. Rien de bien surprenant là-dedans, j’ai juste eu l’impression de perdre mon temps au cours de ce trop long tome 3…

Bilan : Un dernier tome décevant. Malgré une première partie intéressante, le reste du roman traine en longueur… Ma Raison de Respirer est beaucoup trop long, certains passages auraient mérité d’être écourtés. En plus de cela, le point de vue d’Evan n’apporte rien de plus à l’histoire, et nous embrouille plus qu’autre chose.

Note: 6/10

g03

Wild Heart, de Lily Haime

Résumé: « Es-tu en colère Gabriel ? »
Cette question, le docteur Grant la lui a posée pendant trois ans, à chaque début de séance, durant toute sa détention au centre correctionnel de Red Wing. Quand Gabriel en sort, elle reste dans sa tête comme un disque rayé.
Bien sûr qu’il est en colère, il l’a toujours été – et il l’était surtout au lycée, où il voyait Vicky, ce garçon un peu trop souriant, un peu trop heureux. Ce garçon aux habits colorés, aux yeux gris, et qui semblait le regarder différemment. Un jour, Gabriel l’a poussé un peu trop fort. L’instant d’après, Vicky gisait au bas d’un escalier, sa jambe brisée. Handicapé, à jamais…
Depuis qu’il est sorti du centre correctionnel, Gabriel essaie de refaire sa vie. De travailler dans un garage. De renouer des liens avec sa sœur. Il écrit des lettres, aussi, des lettres d’excuse qu’il n’envoie jamais. Il se bat pour trouver un certain équilibre et contrôler cette rage qui le dévore… jusqu’au jour où, par hasard, sa route recroise celle de Vicky.

Mon avis: Ma sœur m’a offert Wild Heart pour me féliciter de mon passage en L3. J’ai été assez étonnée de son choix, car je lis très peu de romances. Pourtant, si on oublie la couverture et le titre totalement kitsch, le résumé est vraiment intrigant ! En tout cas, j’avais hâte d’en savoir plus sur Gabriel et Vicky…

Suite à une enfance difficile, Gabriel est un ado indomptable et violent. Alors quand Vicky le provoque gentiment, Gabriel voit rouge et le pousse violemment dans les escaliers laissant Vicky inconscient et handicapé à vie. Suite à cet incident, Gabriel est envoyé dans un centre pour jeunes difficiles où il est censé se reconstruire et maitriser sa haine. Mais comment changer lorsque l’on est issu d’un milieu si violent et impitoyable ? Et comment vivre avec la culpabilité d’avoir rendu un garçon handicapé ?

J’ai très rapidement adhéré aux protagonistes du roman, et en particulier au narrateur. Gabriel est un garçon plein de haine, et il n’hésite pas à l’extérioriser en jouant de ses poings. Au final, Gabriel est un grand sensible, sans cesse à fleur de peau. Pourtant, il va évoluer au fil des pages même si ses vieux démons ne sont jamais loin. Vicky, quant à lui, est un personnage plus facile à apprécier. Il est joyeux, et possède un brin de folie qui est attendrissant. Si je le pensais un peu trop « lisse » au départ, on va lui découvrir une personnalité plus dure et un côté plus rebelle au fur et à mesure que l’on avance dans notre lecture. Le duo Gabriel/Vicky fonctionne à merveille, et fait des étincelles. J’ai adoré !

Ensuite, Lily Haime introduit une belle palette de personnages secondaires. J’ai vraiment adoré Darius, l’ami de Gabriel, mais également Crystel et les enfants. Chacun trouve sa place dans ce roman, et apporte son petit plus. J’ai franchement aimé l’importance que leur accordait l’auteure, qui ne s’est pas focalisée uniquement sur l’histoire entre Gabriel et Vicky.

La plume de l’auteure est assez percutante et pleine de violence à l’image de Gabriel. Pourtant, elle fait preuve d’une grande poésie, et d’une certaine tendresse. En tout cas, c’était extrêmement plaisant à lire (malgré les quelques coquilles qui se sont glissées dans le récit…)

L’intrigue en général est peu surprenante, jusqu’au dernier quart du roman. Si le résumé en révèle très peu, car il ne concerne que le chapitre 1, la suite est faite d’assez peu de rebondissements et se révèle prévisible. J’ai trouvé certains événements trop précipités, ce qui les rendaient presque peu crédibles… Mais ceci dit, une fois que l’on a entamé cette lecture il est impossible de s’en défaire ! On entre dans une espèce de cercle vicieux qui fait que l’on doit absolument tourner la page suivante ! Pour ce qui est du dernier quart du livre, il est bien plus imprévisible. Certains événements nous tombent dessus sans prévenir, et on reste vraiment sous le choc. Au final, c’est une belle romance touchante que nous offre Lily Haime et j’ai vraiment eu plaisir à la lire !

Bilan: Une romance M/M très prenante, et qui se révèle totalement imprévisible vers la fin (contrairement au début). Un excellent moment à passer !

Note: 8/10

Ma Raison de Vivre, tome 2: Ma raison d’espérer, de Rebecca Donovan

Résumé: Emma commence doucement à réapprendre à vivre aux côtés d’Evan et de Sara. Hantée par des cauchemars terribles, elle décide de donner une seconde chance à sa mère, qui l’a abandonnée, espérant trouver un sens à sa souffrance. Mais elle doit aussi affronter le regard des autres : ceux qui s’en veulent de ne pas l’avoir soutenue, ceux qui la jugent mais aussi ceux qui, surgissant de son passé, ont encore bien des révélations à faire sur sa vie d’avant…

Mon avis : J’avais franchement aimé le tome 1, il me tardait donc de retrouver Emma pour voir comment allait évoluer sa relation avec Evan, mais également son quotidien !

Alors qu’Emma se remet tranquillement de la tentative d’assassinat de sa tante, elle doit faire face au regard des autres qui ont eu connaissance de son calvaire. Même si la jeune fille se sent bien auprès de sa meilleure amie Sara et d’Evan qu’elle aime plus que jamais, elle souhaite renouer avec sa mère qui l’a abandonnée plusieurs années auparavant. Mais Emma est loin de se douter qu’elle va réveiller des secrets du passé qui pourraient bien la mener à sa perte…

Le personnage d’Emma a énormément mûri depuis Ma Raison de Vivre, et on la découvre plus sûre d’elle et encore plus courageuse. Elle a grandi, et n’est plus l’adolescente qu’on avait quittée. Ici elle n’hésite pas à prendre certaines décisions, à se prendre en main et à agir en adulte. J’ai beaucoup aimé son évolution !

Par contre, je suis un peu plus déçue quant à Sara et Evan. Sara, que j’avais adorée, n’est plus l’amie fidèle prête à tout pour aider et soutenir Emma. Son côté « jaloux » m’a franchement déplu ! Heureusement, elle va se calmer au fil des pages, sans pour autant retrouver son peps et sa joie de vivre qui m’avaient tant séduite. Evan ne tient pas ses promesses lui non plus. Il est assez absent de ce second tome, et ses apparitions se sont révélées plates ! Evan n’est plus que l’ombre de lui-même, dommage ! Du coup, cela impacte sur la romance…

Ceci dit, Rebecca Donovan va introduire de nouveaux personnages dans Ma Raison d’Espérer que j’ai trouvés très intéressants, qu’il s’agisse de Rachel la mère d’Emma ou encore Jonathan, le petit ami de celle-ci. J’étais impatiente de découvrir le personnage de Rachel, et je dois dire que je ne suis pas déçue ! On ne sait pas sur quel pied danser avec elle, ses sautes d’humeur sont effrayantes et la pauvre Emma n’est pas au bout de ses peines avec une mère pareille… Le personnage de Jonathan est LA réussite inattendue de ce tome 2. Je ne vais pas m’attarder sur lui, pour ne rien vous gâcher mais j’ai particulièrement aimé ses apparitions et sa relation avec Rachel et Emma. C’est un personnage vraiment très intrigant que j’espère revoir dans Ma Raison de Respirer.

Si j’ai été contente de retrouver Emma, je dois dire que ce tome 2 m’a globalement moins emballée que le premier. Les enjeux m’ont paru moins importants, et les secrets qu’on nous vend comme explosifs, bof quoi… Néanmoins, le roman reste très addictif et le style de l’auteure fait qu’il se laisse lire tout seul. C’est surtout le dernier quart qui m’a le plus plu ! L’histoire s’étoffe, les mystères autour de certains personnages s’évaporent, le roman gagne en intensité jusqu’au final… Wouah ! Si je m’étais attendue à une telle chute ! Je dois qu’après ça, j’ai vraiment très trèèèès envie de lire le troisième et dernier tome ! Arf… Cette fin change tous mes plans et rend la suite absolument imprévisible !

Bilan : Un deuxième tome en dessous de Ma Raison de Vivre mais qu’on prend malgré tout plaisir à lire ! Si la romance entre Evan et Emma s’essouffle, l’auteure a su introduire de nouveaux personnages pour permettre à l’histoire de rebondir. Et après un tel final, on a qu’une envie : lire la suite !

Note : 7.5/10

Ma raison de vivre, tome 1, de Rebecca Donovan

Résumé: Emma a tout fait pour empêcher Evan d’entrer dans sa vie. Non pas parce qu’il la laisse indifférente, bien au contraire, mais parce que personne ne doit savoir. Savoir qui elle est vraiment, quelle est son histoire et, surtout, ce qui l’attend tous les soirs, quand elle rentre chez elle…

Mon avis: Ma Raison de Vivre est sorti en 2015 et autant vous dire que depuis, il cumule les chroniques positives, voire les coups de cœur ! Alors forcément, j’avais très envie de le découvrir. J’ai un peu tardé, certes, mais à vrai dire j’avais peur d’être déçue… Le résumé et les avis sont tellement prometteurs que mes attentes n’en étaient que plus élevées. Mais au final j’ai passé un excellent moment en compagnie de ce livre !

Emma, suite à un drame, doit vivre chez son oncle et sa tante. Cette situation pourrait encore être supportable s’il n’y avait pas les coups et les insultes. Emma se renferme donc sur elle-même, s’acharnant sur ses études dans le but de partir loin lorsqu’elle en aura l’âge. Son seul soutien : sa meilleure amie Sara. Autant dire que dans sa vie, il n’y a pas de place pour un garçon ! Pourtant Evan, le nouveau du lycée, semble particulièrement intéressé par la jeune fille. Toutefois Emma a bien conscience qu’elle ne peut pas le laisser s’approcher d’elle, sous peine de faire éclater son secret au grand jour…

Emma est un personnage follement attachant. Certes, on se range immédiatement de son côté dès que l’on découvre son terrible quotidien, mais en dehors de cela c’est une héroïne très courageuse, qui prend sur elle et qui est prête à tout pour tenir le coup. Si j’ai adoré le personnage d’Emma, je dois dire qu’elle m’a parfois laissée perplexe. Je sais que c’est dur d’évoquer ce qu’elle vit au quotidien, mais les raisons qui l’empêchaient de dénoncer ses tuteurs ne me semblaient pas convaincantes du tout.

Du côté des personnages secondaires, il y a Sara et bien évidemment Evan. Sara, la meilleure amie d’Emma, est une vraie bouffée d’air frais dans le roman ! J’ai adoré son amitié avec Emma, bien qu’elle soit totalement son opposé. En effet, Sara est très riche, a d’autres préoccupations telles que les garçons, les fringues, la mode… Pourtant Sara n’est pas un personnage agaçant, stéréotypé, voire totalement cruche. Non non, elle va se révéler être au fil des pages un vrai pilier pour Emma. Sara va sans cesse se démener pour lui rendre la vie plus facile et lui rendre le sourire !

Pour ce qui est d’Evan, je l’attendais au tournant celui-là ! J’étais un peu déçue qu’il soit aussi canon et très très riche (à la limite de la perfection !), mais au fur et à mesure que l’on progresse dans le roman, on lui découvre une personnalité plus fragile, plus sensible… Au final c’est un personnage que j’ai beaucoup apprécié, j’ai hâte de voir ce que lui réserve la suite !

La romance qui s’installe dans Ma Raison de Vivre est vraiment progressive. Je redoutais qu’Emma tombe amoureuse d’Evan en moins de deux, mais elle va rapidement le rejeter. Un jeu du chat et de la souris va s’instaurer entre ces deux-là, créant une espèce de tension que j’ai adoré ! La détermination, la patience et parfois l’audace d’Evan sont vraiment touchantes et rendent la romance encore plus adorable (mais pas dans le sens cucul la praline non plus !).

Enfin, je voudrais évoquer l’autre thème de ce premier volume : la violence que subit Emma chez elle. Si on est horrifié par l’horreur qu’endure la jeune fille dans son quotidien, j’espérais malgré tout que cela prendrait plus de place dans ce tome 1. Pas que je sois sadique, non, mais c’est tout de même une chose qui prend énormément de place dans la vie de la jeune fille. Elle redoute sans cesse de rentrer chez elle, sa liberté est bridée par son quotidien violent, donc j’aurais aimé qu’il y ait plus de chapitres sur ce qu’elle endure chez ses tuteurs. J’aurais aimé en savoir également plus sur la psychologie de la tante et de l’oncle d’Emma, car pour lui faire payer des choses dont elle n’est pas responsable il faut être sacrément fêlé ! J’espère que le tome 2 saura se concentrer davantage sur ce point crucial de l’histoire.

En tout cas, j’avoue avoir lu ce livre avec grande ardeur ! J’étais totalement absorbée par la vie du lycée, les échanges entre Evan et Emma, les plans rocambolesques de Sara pour lui faire vivre une vraie vie d’adolescente… Une fois que l’on entre dans Ma Raison de Vivre, il est très dur d’en sortir ! La fin, en tout cas, m’a laissée sur le derrière ! Certes, cela ne pouvait se terminer que comme ça, mais on reste plutôt choqué ! Cela va changer pas mal de choses pour la suite, que j’ai encore plus hâte de lire…

Bilan: Un excellent premier tome, avec une héroïne attachante et une romance captivante ! On n’est pas passé loin du coup de cœur 😉

Note: 8.5/10

Prince Captif, tome 2: Le Guerrier, de C.S. Pacat

Résumé: Alors que leurs royaumes sont sur le point d’entrer en guerre, Damen et son nouveau maître, le prince Laurent, doivent échanger les intrigues de palais contre la violence ouverte des champs de bataille. Contraint de dissimuler son identité, Damen est de plus en plus attiré par le dangereux et charismatique Laurent. Mais alors que la fragile confiance entre les deux hommes se renforce, les secrets de leurs passés risquent de leur porter un coup fatal…

Mon avis : Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps j’avais lu le premier opus du Prince Captif sans qu’il m’emballe vraiment. Pourtant il me tardait de lire Le Guerrier puisque la fin laissait présager une bonne suite et que les avis étaient plus que positifs ! Pourtant, le charme a du mal à opérer, et cette lecture me laisse plutôt indifférente…

Alors que Laurent était envoyé par le Régent de Vère à la frontière akielonienne, Damen dont la véritable identité est toujours secrètement gardée, avait décidé de prêter main forte à son ennemi et de le suivre dans cette escapade meurtrière et dangereuse. Alors qu’une confiance précaire s’est installée entre les deux hommes, les dangers et les complots guettent. Laurent est de moins en moins en sécurité et Damen doit plus que jamais prêter attention à quiconque pourrait deviner qu’il est le prince héritier d’Akielos…

Si à la fin de L’Esclave j’avais placé de grands espoirs en Damen et Laurent, je dois dire qu’ici ces personnages ne m’ont fait ni froid ni chaud. Damen, qui me paraissait légèrement creux, n’a pas su se révéler dans ce tome, sa personnalité est trop lisse, si bien que je m’intéresse peu à lui. Laurent est celui qui est le plus mystérieux et intrigant, mais je me serais presque lassée de son attitude. Il évolue néanmoins pas mal dans ce tome-ci, mais j’ai un peu perdu de mon intérêt pour le prince de Vère…

Ce que je regrette, ce sont les personnages secondaires qui manquent de panache. Certes il y a des complots, des secrets, des révélations mais je m’en suis un peu moquée tout du long puisqu’aucun n’avait retenu mon attention. Je réagissais plutôt comme ça : « Ah bon ? C’est lui qui est derrière tout ça ? Bon ben voilà… Tant pis… ». Ça me dérange vraiment que les gardes soient si caricaturaux, et je suis perplexe quand je me dis qu’il n’y a pas un des personnages secondaires qui est vrai et fidèle… Je pense aussi que l’absence totale de personnage féminin est une lacune qu’il faudrait combler. Franchement ça manque cruellement au roman !

L’écriture de C.S. Pacat reste efficace, fluide et les pages se tournent sans peine. Ce qui aurait plus freiné ma lecture c’est mon désintérêt pour cette histoire que le style de l’auteure que je trouve plaisant.

Bon ceci dit, Le Guerrier a fait de gros effort par rapport à son aîné. Exit les scènes agaçantes, cruelles et gratuites d’humiliation et de soumission qui m’avaient laissées mi-figue mi-raisin. Ici, l’intrigue est plus crédible, et a plus de contenance. Les complots sont présents, on doute de tout et de tout le monde ! L’ambiance de suspicion constante est agréable. On a droit à de belles scènes d’action et de combats, on frémit en même temps que les personnages, bref on est pris dans le fil de l’action ! La romance M/M a laissé place à quelque chose de plus important : les enjeux du royaume. L’univers de fantasy est donc un peu présent, même si on trouve toujours de la romance M/M. Celle-ci est mieux dosée, on apprécie davantage ce qui nous donné puisqu’on ne nous gave pas de scènes gratuites comme précédemment. Voici donc quelques bons points pour Le Guerrier ! La fin, aussi surprenante que celle du premier tome, laisse entrevoir une suite pleine de rebondissements et de révélations sanglantes. Je comprends tout à fait que certains soient plus qu’impatient de lire le dernier livre, mais j’avoue ne pas partager cet enthousiasme. J’attendrai la fin bien sagement, et la lirai plus pour finir la trilogie que par réel intérêt.

Bilan : Un second tome globalement meilleur que le précédent, mais je n’arrive toujours pas à accrocher aux personnages et à l’histoire malgré les progrès dont Le Guerrier a fait preuve…

Note : 7/10

Prince Captif, tome 1: L’Esclave, de C.S. Pacat

Résumé: Damen est un héros pour son peuple et le légitime héritier du trône d’Akielos. Mais lorsque son demi-frère s empare du pouvoir, Damen est capturé, dépouillé de son identité et offert comme esclave au prince d’un royaume ennemi. Beau, manipulateur et létal, son nouveau maître, le prince Laurent, incarne ce qui se fait de pire à la cour de Vere. Mais dans la toile mortelle de la politique Vérétienne, les apparences sont trompeuses, et lorsque Damen se retrouve pris dans un jeu de pouvoir pour le trône, il doit s’allier à Laurent afin de survivre et sauver son royaume. Sans jamais oublier une règle vitale : cacher sa véritable identité à tout prix. Car l’homme dont il a besoin est celui qui a le plus de raisons de le haïr…

Mon avis : Le Prince Captif est une sortie récente, et pourtant il fait déjà beaucoup parler de lui. Alors que les premiers avis positifs tombaient, d’autres plus modérés voire négatifs ont suivi. C’est avec un peu d’appréhension que j’ai commencé ce premier tome, chaudement recommandé par ma sœur. Au final, je suis assez mitigée mais cela m’a quand même donnée envie de lire la suite ! Je m’explique…

Alors que le roi d’Akielos est mort, le demi-frère bâtard de Damen décide de se débarrasser de ce dernier pour que le trône lui revienne. Damen est alors malmené, réduit en esclave et offert comme esclave personnel à Laurent, le prince du royaume ennemi en gage de paix provisoire. Mais seulement, tout le monde à Vère ignore la véritable identité de Damen. Le jeune homme doit absolument tout faire pour la cacher aux yeux de tous, et plus particulièrement aux yeux de Laurent dont la haine pour le royaume d’Akielos n’est plus un secret…

Mon sentiment sur ce bouquin s’est formé en deux étapes : la première moitié du roman que j’ai vraiment peu aimé (j’ai même songé à le terminer en diagonale) et la seconde qui m’a bien plus accrochée. Durant toute la première partie du livre, j’ai été plus qu’indifférente aux personnages. Damen me paraissait bien fade, avec une personnalité assez creuse et peu travaillée. Je n’arrivais pas à m’attacher à lui en dépit de sa malchance. Laurent ne brillait que par sa cruauté, sa perversion et sa volonté de toujours faire souffrir. Je me disais donc, « oui certes, et tu sais faire autre chose à part ça ? » Une fois qu’on est bien plus avancé dans l’histoire, on s’accommode davantage à Damen, et plus on apprend des choses sur lui et son passé, plus on se dit que ce personnage n’est pas ce qu’il semblait être au départ. Laurent gagne lui aussi plus d’étoffe et il ne m’a plus semblé être le vilain pervers et méchant de l’histoire. Son caractère devient plus complexe et gagne en relief. A voir donc pour la suite !

Pour ce qui est des personnages secondaires, bien qu’assez peu fouillés, on se retrouve face à une belle palette. Il y en a pour tous les goûts et tous les styles : des gentils, des méchants, des mystérieux… Suffisamment pour nous enliser dans des intrigues de cour sans que l’on remarque le piège qui se referme sur nous…

L’écriture n’a rien de fantasque, ça se laisse lire. Malgré quelques longueurs et descriptions maladroites, le style de P.S. Pacat reste agréable et fluide. Je déplore peut être le fait qu’elle se soit attardée sur des détails futiles plutôt que sur des faits importants concernant l’univers, mais bon j’ai tendance à oublier qu’on se trouve face à une romance M/M et non face à un bon vieux roman de fantasy ! 😉

Bon comme je le disais plus haut, mon avis reste mitigé. Tout d’abord en raison de la première moitié du roman que j’ai trouvé extrêmement longue. Il ne s’y passe pas grand-chose, et cette introduction traine en longueur et nous ennuie. Malgré le confinement de Damen, je m’attendais à plus de dynamisme. Au lieu de cela, on se retrouve face à un rythme plutôt lent et redondant, puisqu’on nous sert sur un plateau le même schéma narratif trois fois durant. Vive l’effet de surprise ! Ensuite ce qui m’a extrêmement déplu, c’est l’atmosphère. Je l’ai trouvée plus que malsaine, perverse… Elle m’a mise mal à l’aise puisque je m’attendais à plus de subtilité que des humiliations et des soumissions bêtes et méchantes…

Heureusement pour moi, la seconde moitié s’améliore ! L’action n’est pas encore au beau fixe, mais on a droit tout de même à quelques chapitres qui nous tiennent en éveil, et surtout des intrigues de cour apparaissent, pour mon plus grand plaisir ! Le Prince Captif gagne en maturité et en intelligence, en nous prouvant qu’il sait faire autre chose qu’une accumulation d’humiliations et de soumissions. Personnellement j’ai adoré me méfier de tout et de tout le monde, douter de certaines alliances, etc… Je pense que l’on sera servi pour la suite, de ce côté-là ! La fin m’a bien accrochée, et le suspense qui s’y trouve nous donne véritablement envie de lire la suite. Malgré un début très difficile et agaçant, je lirai donc la suite avec joie dans le but de retrouver tous les éléments qui m’avaient plu dans cette deuxième moitié !

Bilan : Une première moitié redondante, ennuyante et sans intérêt, la suite relève le niveau et complexifie l’intrigue ! Les personnages nous paraissent tout de suite bien plus intrigants et l’univers plus captivant.

Note : 7/10

Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers, de Benjamin Alire Sáenz

Résumé: Ari, quinze ans, est un adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n’ont a priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, une de ces relations qui changent la vie à jamais… C’est donc l’un avec l’autre, et l’un pour l’autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l’univers.

Mon avis : Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers a la cote sur la blogospère depuis sa sortie en VO. J’avais extrêmement envie de le lire parce qu’au final le résumé est plutôt mystérieux et la couverture dégage beaucoup de finesse et de poésie. Mais bon, j’ai eu le courage d’attendre la sortie VF (à vrai dire ma sœur comptait aussi le lire et comme elle ne lit pas en VO, ben je n’ai pas eu trop le choix !) Au final, c’est assez différent de ce à quoi je m’attendais et ce n’est pas un coup de cœur comme je l’espérais. Ceci dit, j’ai vraiment adoré !

Aristote, que tout le monde appelle Ari, est taciturne, sombre, et garde tout au fond de lui. Il se pose plein de questions mais ne trouve aucune réponse et ils ne supportent plus le mystère qu’entretiennent ses parents autour de son frère aîné en prison. Alors qu’un jour il se rend à la piscine, il fait la connaissance de Dante, un garçon de son âge rêveur et un brin déjanté. Il n’a jamais rencontré quelqu’un comme Dante : sensible, drôle, joueur et poétique. Ari se dit qu’il pourrait peut-être enfin découvrir les secrets de l’univers avec Dante…

Si au départ j’ai craint une certaine ressemblance avec Eleanor & Park (que j’avais apprécié sans plus), je me suis rapidement rendue compte que les deux protagonistes n’avaient pas grand-chose en rapport avec ceux du roman de Rainbow Rowell. Je les ai trouvés bien plus attachants et touchants. Dès les premières lignes, j’ai apprécié le personnage d’Ari pour sa singularité et en même temps son étrange normalité. C’est un ado qui se pose énormément de questions sur lui-même, et sur la vie en général. J’ai été ravie de suivre un personnage avec de tels doutes, de telles questions. Ari part parfois au quart de tour, et son comportement lunatique m’a séduite et charmée. Ari est sombre, mystérieux et perdu, tout le contraire de Dante. Dante est un personnage qui rayonne. J’ai été subjuguée par sa personnalité solaire, un peu folle et décalée. Pourtant on sent qu’il est bien plus que ça et qu’au final lui aussi garde enfouies en lui des choses qui lui pèsent au quotidien. Je les ai trouvés formidablement bien travaillés, fouillés et l’auteur a exploité le potentiel des deux garçons jusqu’au bout. Quel artiste ! Aaaaaah Ari et Dante, je vous aime ♥

En ce qui concerne les personnages secondaires, je suis sous le charme le plus complet en ce qui concerne les familles des deux garçons ! Je ne voudrais pas trop en parler, de un parce qu’on en finirait plus et de deux parce que je souhaite vous laisser la surprise de les découvrir ! Tout ce que je peux vous dire c’est que j’ai aimé les voir aussi présents dans ce roman et si bien développés, qu’ils étaient absolument nécessaires à l’histoire et que zut, je les aime aussi !

L’écriture est assez surprenante au premier abord. Premièrement je ne m’attendais pas à ce que ce roman soit écrit du point d’Ari ! Je ne sais pas à quoi je m’attendais, mais sûrement à une alternance de points de vue entre les deux héros, ou bien à un récit à la troisième personne. Mais au final je trouve ce choix plus que judicieux. En effet on suit Ari, le héros perdu et taciturne qui se cherche, et on suit Dante au travers des yeux d’Ari, ce qui entretient un certain mystère autour de lui. Ce qui m’a surprise en deuxième lieu c’est la taille des chapitres qui est totalement inégale. Parfois on peut se trouver avec des chapitres de cinq ou six pages (rarement au-delà) comme parfois on fait face à un unique paragraphe. Cette particularité ne m’a pas dérangée pour un sou, au contraire, elle donne du rythme au roman et on est pris dans une spirale infernale d’addictivité, on ne peut plus s’arrêter, c’est dingue !

Jusque-là, vous devez vous demander pourquoi ce roman n’est pas un coup de cœur puisque je suis tombée amoureuse des personnages et que le style d’écriture m’a lui aussi envoûtée. Et bien ce qui m’a un peu moins plu, c’est l’intrigue en général. Elle est extrêmement simple, mais c’est aussi ça qui fait son charme ! On suit la vie « banale » de deux ados, ce qui fait c’est une petite histoire qui reste toute « simple ». Le roman est découpé en plusieurs parties, qui font référence à différentes étapes de la vie. De plus je m’attendais à être assaillie d’émotions pendant ma lecture, et même si j’ai souvent ri de bon cœur ou eu le cœur qui s’est serré parfois, ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Je m’attendais réellement à quelque chose de poignant, bouleversant… Mais au final je ne suis pas déçue pour autant. J’ai aimé la douce simplicité de l’histoire, où la seule complexité résidait en le personnage d’Ari et ses questions. Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers est un très beau roman sur l’amitié et l’amour, empli de poésie, de douceur mais aussi de colère et de doute. J’ai aimé le message délivré par l’auteur, et c’est un roman que je conseillerais volontiers à n’importe qui. Et puis la fin m’a énormément plu, je ne suis pas déçue 😉

Bilan : Pas le gros coup de cœur escompté, mais une excellente lecture dont je me souviendrai longtemps pour la beauté des personnages, mais surtout pour Dante et d’Ari ! Je le recommande chaudement à tous.

Note : 8.5/10

Eleanor & Park, de Rainbow Rowell

Résumé: Etats-Unis, 1986. Eleanor est une lycéenne trop rousse, trop ronde et est harcelée par tout le monde au lycée. Dans le bus scolaire, elle a l’habitude de s’asseoir à côté de Park, un garçon timide, qui l’ignore poliment. Peu à peu, les deux lycéens vont se rapprocher, liés par leurs passions communes pour les comics et les Smiths.

Mon avis: Ah voilà un livre dont tout le monde a parlé, et parle encore, j’avais donc très hâte de le tenir dans mes mains. Mais finalement je suis assez surprise de tout l’enthousiasme dont il a fait preuve puisque pour moi il est passé bien loin du coup de cœur et se résume uniquement à une lecture sympatoche…

Eleanor, adolescente ronde et excentrique, subit dès son arrivée les moqueries des élèves. Park, discret et sans histoire, l’ignore lorsqu’elle s’installe à côté de lui dans le bus mais n’en pense pas moins. Cependant  plus les jours passent, plus une curiosité réciproque va s’instaurer entre les deux adolescents. Qui est donc Eleanor, la mystérieuse Eleanor, qui refuse de parler de ce qui se passe chez elle?

Les personnages de ce roman sont assez peu attachants. On est rapidement intrigué par Eleanor et ce qu’elle cache. Mais très vite, elle souffle le chaud et le froid, prend la mouche et la seconde d’après affiche un sourire jusqu’aux oreilles. Si au départ son attitude était surprenante et intéressante, elle m’a vite agacée. Bon, d’accord cela s’explique tout à fait avec ce qui se passe chez elle et au lycée mais bon quand même! Park est plus « normal » quant à lui, enfin je devrais plutôt dire banal. Il est ordinaire, n’a pas vraiment d’amis, n’a pas vraiment de particularité, n’a pas vraiment de famille hors du commun. Néanmoins je l’ai davantage apprécié à Eleanor, mais je ne saurais pas dire pourquoi. Sûrement parce que j’ai aimé comment il agissait avec cette dernière et son caractère assez spontané.

Les personnages secondaires sont absolument tous détestables, exceptés la famille de Park (et encore le père est parfois limite…) et quelques uns qui sauvent la face. Ils peuvent donc difficilement nous plaire, on reste très limité dans notre choix… Dommage! J’aurais aimé un panel de personnages plus vaste et diversifié, histoire  qu’on puisse s’intéresser à d’autres qu’aux deux protagonistes principaux.

La romance, le point central du livre, m’a un peu déçue. Je l’ai trouvé trop précipité, parfois peu intéressante mais dans certains passages les sentiments des deux ados sont très bien retranscrits. La romance est donc un point qui m’a plu sans plus, je n’ai pas été surprise tout du long et je suis restée assez passive face à tout ça.

Une autre chose me partage également: l’écriture de l’auteure. Je ne sais pas si c’est dû à la traduction ou quoi, mais j’ai souvent eu l’impression que les phrases étaient mal formulées, bancales, hachées… Il m’arrivait même de relire deux fois la même phrase pour la comprendre! Bon le moins qu’on puisse dire c’est que le style ne m’ait pas envoutée… Ceci dit, j’ai grandement apprécié les changements de points de vue entre Eleanor et Park. C’est vraiment plaisant de voir ce que chacun pense de l’autre, même si le récit restait à la troisième personne. Rainbow Rowell a même parfois jonglé entre eux à une vitesse alarmante mais au final j’ai adoré ces passages qui nous renvoient exactement les sentiments des deux ados dans le même instant vécu.

Parlons un peu de l’histoire en général maintenant. Et bien je dois dire que j’ai été fichtrement surprise! Zut, si je m’attendais à ça! Je n’avais pas réellement vu venir toute l’histoire avec la famille d’Eleanor, tout le côté plus « sombre » de l’intrigue. Cependant, ça m’a quand même plu et c’est ce qui a réussi à conserver mon intérêt jusqu’au bout. Je n’aurais pas été contre des flash-backs par moment, mais bon tant pis. On reste quand même captivé par ce suspense inattendu et on veut véritablement connaître le fin mot de l’histoire. En dépit de certains passages à vide assez ennuyants, on reste dans le roman pour savoir la fin… Plus on approche du dénouement, plus le suspense monte mais ensuite tout retombe complétement à plat! J’ai adoré que cela finisse comme ça, mais j’aurais autre chose qu’une conclusion rapide et expédiée.

Bilan: Un roman sympa à lire, sans prise de tête mais il ne faut pas en attendre plus.

Note: 7/10

Avant toi, de Jojo Moyes

Résumé: Quand Lou apprend que le bar où elle est serveuse depuis des années, met la clé sous la porte, c’est la panique. En pleine crise, dans ce trou paumé de l’Angleterre, elle se démène pour dégoter un job qui lui permettra d’apporter à sa famille le soutien financier nécessaire. On lui propose un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. C’est alors que la jeune femme découvre Will, un jeune tétraplégique qui rêve de mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.

Mon avis: Ça faisait longtemps que l’idée de lire Avant toi me trottait dans la tête, sans pour autant que j’ai le courage de me lancer. Certes le thème m’attirait énormément mais j’avais un peu peur de tomber sur une histoire d’amour dégoulinante de sentiments et assez peu réaliste vis-à-vis du handicap de Will. Mais j’ai craqué. Et je ne regrette absolument pas le voyage. Je me suis prise une grande claque et j’en ressors toute étourdie de ce gros coup de cœur… Je ne sais même pas comment je vais pouvoir écrire ce que je ressens dans cette chronique tant je suis bouleversée… Je précise donc que cette chronique est fin nulle et ne représente même pas le tiers de ce que j’ai ressenti…

Louisa Clark vient de perdre son job. La jeune femme est un peu désemparée mais elle décide de se motiver et de retrouver au plus vite un autre boulot pour aider financièrement sa famille. Alors qu’elle essuie plusieurs échecs et des travails douteux, on lui propose un travail d’aide-soignante pour un tétraplégique de trente-cinq ans. Lou hésite, mal à l’aise avec l’idée de s’occuper d’une personne handicapée, mais la paie conséquente et sa famille dans le besoin la poussent à accepter. Lou va alors faire la connaissance de Will, un tétraplégique lunatique et cynique qui n’a plus aucune joie de vivre depuis son accident. Quand la jeune fille apprend qu’il a décidé de mettre fin à ses jours dans six mois, elle décide de se lancer le plus incroyable des défis : lui redonner goût à la vie et le faire changer d’avis.

Je ne sais vraiment pas par quoi commencer. Je ne sais même pas comment vous dire à que point les deux personnages principaux, outre les secondaires, m’ont touchée et bouleversée. Lou est stupéfiante. Je me suis attachée à elle dès les premières pages. Cette jeune fille pourrait paraître banale au départ, une jeune fille comme une autre, avec une vie banale et une famille banale et à qui il arrive des choses banales. Cette image de fille ordinaire est bien vite effacée par ce que cache en réalité Lou. Lou est en fait unique, pétillante, éclatante de vie. Il faut simplement gratter un peu la couche de vernis qui la dissimule. Lou est terriblement réaliste, touchante et amusante, combative et peureuse. Je suis sous le charme. Will quant à lui m’a chamboulée dès le départ. Son caractère cynique et ses répliques cinglantes cachent une immense souffrance et un mal de vivre. Il m’a bien évidemment touché, mais davantage par ce qu’il était au fond de lui que par son handicap naturellement. L’auteure arrivait totalement à me faire oublier le fait qu’il était tétraplégique et il ne restait plus que l’homme, débarrassé de son handicap. J’ai ri et pleuré avec eux. J’ai vécu dans de véritables montagnes russes, merci Jojo Moyes pour toute cette palette d’émotion traversée avec ses deux gaillards.

Les personnages secondaires sont eux aussi incroyables. La famille de Lou est adorable et attachante, celle de Will est tout le contraire de celle de la jeune femme, sans doute à cause de leur côté rupin. Néanmoins, ces personnages étaient nécessaires et restent intéressants. Certains m’ont moins plu que d’autres (Nathan m’a par exemple été fort plus sympathique que Patrick…) mais tous avaient leur place dans Avant toi, absolument tous.

Maintenant parlons un peu de l’histoire. J’ai été étonnée de trouver une telle fraîcheur dans ce roman. Malgré des passages difficiles et les difficultés avec le handicap de Will, d’ailleurs décrits avec extrêmement de réalisme et de justesse, il y avait toujours un passage qui me faisait sourire. J’ai adoré l’humour décalé de Lou et les taquineries cyniques mais sympathiques de Will. J’ai sentir mon cœur battre plus vite, mon cœur se serrer… J’ai été emportée dans un maelström d’émotions fabuleusement délicieuses et cruelles tout au long de ma lecture. Comment vous dire, ce roman est une véritable leçon de vie, mais en même temps il nous fait nous poser des questions sur des thèmes controversés. J’ai aimé le fait que l’auteure ne se prononce pas, ne fasse pas pencher la balance vers le pour ou vers le contre mais nous laisse le libre choix de décider par nous-même.

L’écriture est fabuleuse. Si on suit Lou durant la quasi-totalité du roman, par moment l’auteure a laissé la parole à d’autres personnages ce qui nous permet de voir ce qu’ils ressentent vraiment. L’auteure a su utiliser les bons mots pour chacun des passages de ce roman, elle a su me toucher et me tordre les tripes, me faire monter les larmes aux yeux et sourire jusqu’aux oreilles.

C’est vraiment dingue tout ce que j’ai ressenti du début à la fin de ma lecture. En fait pour tout vous dire, j’étais comme dans une espèce de bulle que je ne voulais pas quitter, je n’avais presque pas l’impression de lire un livre tant j’ai été happée dans l’histoire. Et quelle histoire bouleversante ! Quels personnages fantastiques, étonnants et poignants ! Certains ont trouvé ce roman trop long, avec beaucoup de longueurs. Je n’ai pas eu ce sentiment pour ma part. Le quotidien vécu par Lou et Will m’a semblé parfaitement dosé. Ni trop long, ni trop court. Suffisamment pour leur faire vivre ce qu’ils avaient à vivre. ♥

Je ne sais vraiment pas quoi dire d’autre. Je ne suis pas très forte pour décrire ce que j’ai bien pu ressentir sur le moment. A quel point l’histoire de Will m’a touchée, à quel point la relation entre les deux protagonistes principaux est mille fois mieux que tout ce que je pouvais imaginer. Comme je ne peux pas déposer dans cette chronique mes dix kilos de larme et de rire, je vous demande simplement de me croire sur parole : ce livre est une perle. Lisez-le, il vaut le détour (et plutôt deux fois qu’une, même !)

Bilan: Ça se passe de mots… Coup de cœur ♥

Note: 10/10

Hopeless, de Colleen Hoover

Résumé: Sky, 17 ans, vit avec sa mère adoptive Karen. Après plusieurs années de scolarisation à domicile, elle débute sa dernière année de lycée dans un nouvel établissement où elle ne connaît quasiment personne. Peu importe, de toute façon, Sky ne ressent aucune émotion pour personne depuis son enfance. Alors quand elle croise Holder, le bad boy du lycée, elle est surprise de l’effet qu’il a sur elle. Sky comprend rapidement qu’Holder n’est pas celui que tout le monde croit et leur relation devient passionnée. Peu à peu, elle découvre grâce à lui la vérité sur son passé. Tous deux étaient amis et voisins dans leur enfance. Mais elle ne s’en souvient pas…

Mon avis: Cela faisait un moment que j’avais envie de lire Hopeless alors quelle joie de le découvrir sous le sapin à Noël! J’ai déjà lu quelques parutions des éditions Territoires et jusque là j’avais adoré, notamment Tes mots sur mes lèvres et Notre Secret. J’espérais donc que Hopeless remporterait lui aussi un franc succès! Le moins qu’on puisse dire c’est que je n’ai pas été déçue même si je n’ai pas éprouvé le même coup de cœur que beaucoup de lecteurs.

Sky a toujours vécu un peu à part de la société, comme dans une sorte de cocon protecteur créé par sa mère adoptive. Alors que la jeune fille s’étonne de son absence de sentiments dans chacune de ses relations amoureuses, elle va faire une rencontre étonnante: celle de Holder un adolescent rebelle à la réputation peu flatteuse. Il n’y aurait d’étonnant à cela si le jeune homme ne semblait pas lui cacher quelque chose…

Très rapidement j’ai aimé l’héroïne. Sky a une très grande sensibilité et je trouve que le résumé de la quatrième de couverture ne lui correspond pas du tout. En effet cette dernière évoque un personnage qui ne ressent aucune émotion alors que pour moi, elle en ressent énormément. L’amour qu’elle éprouve pour sa mère adoptive et sa meilleure amie Six en est d’ailleurs la preuve. C’est un personnage très fort qui m’a beaucoup touchée et émue par moment. J’ai aimé sa quête, son désespoir qui est poignant, sa personnalité sensible… En ce qui concerne Holder, j’ai été un peu déçue. On nous l’avait décrit comme un véritable bad boy, mais on se rend rapidement compte qu’il n’en est pas un. Ceci dit cela n’aurait pas été pour me déplaire si j’avais trouvé en lui quelque chose de touchant et de profond. Malheureusement j’ai trouvé qu’il faisait un peu pâle figure à côté du personnage fort de Sky.

La romance, comme je m’y attendais, prend beaucoup de place. Ceci n’aurait pas été un problème si elle n’avait pas été aussi rapide. Je n’ai pas toujours adhéré au duo, à cause de ce côté précipité dans leur relation et du peu de frissons que j’ai ressentis. Néanmoins la romance demeure agréable et sympathique à suivre.

Pour moi le véritable point fort du roman réside dans le mystère instauré très vite par l’auteure autour du personnage de Sky. Si la première partie est un peu engluée par la romance, la seconde est vraiment géniale et addictive. Les flash back de l’héroïne ont rapidement fait tilt dans ma tête, mais même si j’avais deviné une part du mystère avant la fin, les révélations restent révoltantes, poignantes… Le thème traité (que je ne peux pas révéler bien évidement) est délicat mais Colleen Hoover en parle avec finesse, c’est quelque chose que j’apprécie chez un auteur.

Si vous vous attendiez, comme moi, à des points de vue alternés sachez d’ors et déjà que ce ne sera pas le cas. En effet, l’auteure ne nous offre que le point de vue à la première personne de Sky. Au final, je ne suis pas déçue puisque cela permet d’abord d’entretenir le mystère avec le personnage d’Holder et ensuite on se rend vite compte que Sky est l’élément central du roman, la clé de l’intrigue. Le style d’écriture n’a rien de transcendant mais à le mérite de se laisser lire tout seul. Les mots simples et efficaces nous font quand même un certain effet, et au delà de la forme c’est le fond qui compte et qui nous touche.

Bilan: une agréable surprise! Je m’attendais effectivement à aimer, mais le roman s’est révélé bien différent de ce à quoi je m’attendais. Pas un coup de cœur mais une bonne lecture que je recommande pour son sujet sensible.

Note: 8.5/10

 

Pour un Jour avec Toi, de Gayle Forman

Résumé : Une journée à suffi à Allyson, d’ordinaire si sage, pour qu’elle tombe passionnément amoureuse de Willem. Au point d’abandonner tous ses plans en suivant à Paris ce jeune et séduisant comédien. Mais, au réveil, Willem a disparu. Le cœur brisé, Allyson va comprendre qu’il faut savoir se perdre pour, un bon jour, découvrir qui l’on est.

Mon avis : Ce roman sentait la niaiserie à plein nez ! Et pourtant, j’ai décidé de lui donner une chance puisqu’il est malgré tout sélectionné pour participer au Prix Livraddict Jeunesse. J’avoue avoir eu tort, car aucune niaiserie ni rien à l’eau de rose à l’horizon. Seulement un beau moment à passer avec Pour un jour avec toi !

Allyson, sage et modèle, a obtenu son diplôme de fin d’année avec brio. Pour la féliciter, ses parents lui offrent un voyage organisé en Europe. Alors que sa meilleure amie Melanie s’éclate en compagnie des autres, Allyson reste dans le droit chemin. Pourtant lorsqu’elle rencontre Willem, un talentueux comédien amateur, elle n’hésite pas à le suivre pour une virée à Paris. La jeune femme se sent pousser des ailes, mue par un étrange sentiment de liberté, peu importe si elle ne sait rien de ce jeune Hollandais dont elle commence déjà à tomber amoureuse…

Très vite, Allyson m’a attendri par son caractère un peu timide, jamais prêt à se lancer dans une aventure folle. Son côté sérieux m’a beaucoup plu, surtout quand on voit la manière dont elle essaie de s’en débarrasser. Allyson est un personnage on-ne-peut-plus agréable à suivre. Son évolution est fantastique ! Tout au long du roman on la voit grandir, changer, comprendre qui elle est et qui elle veut devenir. Ce personnage est également touchant et je me suis sentie très proche d’elle tout au long de ma lecture : je n’avais qu’une envie la serrer dans ma bras, la réconforter, la guider. En ce qui concerne Willem, si c’est un gros mystère pour Allyson, c’est aussi un véritable point d’interrogation pour nous ! La moindre petite information sur lui était la bienvenue, mais même en rassemblant tous ces petits éléments on restait dans le flou. C’est ce que j’ai aimé chez ce personnage. Le fait de rien connaître sur lui, de ne connaître que son sourire, son humour et son petit grain d’excentricité comme Allyson. J’ai plus que hâte d’en apprendre plus sur lui !

Du côté des personnages secondaires, Gayle Forman envoie du lourd. Ils sont tous flamboyants, craints de vérité et absolument nécessaires à l’histoire, qu’ils servent d’ailleurs avec brio. Même les protagonistes qui ne font qu’une brève apparition nous marquent, nous bouleversent pour certains, nous font rire pour d’autres. J’ai aimé l’aptitude de l’auteure qui arrive à nous faire fondre devant un personnage qui n’apparaît que quelques pages… C’est fabuleux !

En ce qui concerne l’écriture, rien à redire là-dessus. On se laisse emporter par la narration d’Allyson, par les mots assez enchanteurs et envoûtants de l’auteure. On se laisse donc embarquer dans son monde, on s’oublie un peu et on devient même « Allyson » en quête de sa propre identité. Les pages se tournent terriblement facilement, et comme vous vous en doutez sûrement ce n’est pas un livre d’action 😉 Néanmoins, il y a toute sorte de péripéties qui font que l’on est pris dans une sorte d’engrenage. Une fois plongée dans ce bouquin, il est très dur d’en émerger de nouveau.

Le rythme est rudement bien mené par Gayle Forman qui arrive à doser le temps de façon parfaitement « liquide » comme le dit Allyson, c’est-à-dire qu’alors que la première partie s’étale sur une  journée l’autre moitié du roman s’allonge sur une année et pourtant on ne ressent aucun souci temporel, on vit les choses au même rythme que l’héroïne.

Ce qui m’a indéniablement plu, c’est l’intrigue en elle-même. Elle est douce et tout en sobriété. Je n’ai pas l’impression qu’elle sort des sentiers battus, mais cependant j’ai eu l’impression de plonger dans l’inconnu et l’originalité. Et puis c’est dingue ce que l’auteure m’a donnée envie de redécouvrir Paris sous un nouvel œil et de voyager en Hollande ! Aucune zone d’ombre dans ce roman qui m’a charmée du début à la fin, je l’avoue. Un seul bémol ? La fin abrupte qui nous fait rager de ne pas avoir le second tome sous la main !

Bilan : Une agréable surprise et un moment magique à passer en compagnie d’Allyson et du mystérieux Willem. On se laisse embarquer par la douceur du récit avec une facilité déconcertante. C’est passé pas loin du coup de cœur !

Note : 9/10

Belly, tome 1: L’Été où je suis devenue jolie, de Jenny Han

Résumé: Depuis qu’elle est enfant, Belly passe tous ses étés dans la maison au bord de la plage. Là, entre les bains de mer et les pichets de thé glacé, la vie est parfaite. Il y a Susannah et ses fils, Conrad l’ombrageux et Jeremiah, si charmant. Et puis l’été de ses seize ans, les choses changent Susannah sourit un peu moins. Les garçons paraissent plus lointains. Parce qu’il se passe quelque chose dont personne ne parle. Belly aussi a son secret. La vie chavire doucement, pour chacun d’eux. Plus rien ne sera comme avant.

Mon avis: Ce livre ne m’avait jamais particulièrement attiré, pourtant c’est en tombant par hasard sur la chronique de Petite Lectrice que j’ai eu envie de le découvrir… (Je te remercie au passage! 😉 ) Et là: coup de cœur! Je m’explique…

Belly, qui va avoir bientôt 16 ans, a plus que hâte de retourner à la maison de plage comme tous les étés depuis qu’elle est haute comme trois pommes. Pour elle, l’été est synonyme de ballade sur la plage, de piscine, de sirop de grenadine mais aussi et avant tout de Conrad et Jeremiah.  Alors que les deux garçons se sont toujours comportés avec elle comme si elle était leur petite sœur, cet été quelque chose a changé. L’atmosphère n’est plus la même et Belly est consciente qu’on lui cache certaines choses…

Déjà, pour ne rien vous cacher, je dois vous dire que le roman est très très léger et qu’il a même quelques petits défauts. Néanmoins, je ne sais comment vous dire ça, mais j’ai été un peu comme ensorcelée par ce livre. J’étais vraiment prise dedans au point qu’il m’était difficile de stopper ma lecture (ah lala si j’avais pu ne pas manger pour continuer à le lire!).

En premier lieu c’est l’héroïne qui m’a séduite. Certes, elle fait très gamine pour ses quinze ans, mais je l’ai trouvé absolument réaliste et attachante. Parfois elle est râleuse, boudeuse mais ça ne m’a pas dérangée car j’ai tout de suite eu des atomes crochus avec elle! C’est une vraie bouffée d’air frais ce personnage! Ensuite je dois dire que les deux mamans sont tout à fait remarquables. Discrètes et pourtant bien présentes, j’ai adoré chacun de leurs passages dans le livre. Suzannah (la mère des garçons) a une personnalité plus fantasque que Laurel (la mère de Belly et Steven) mais j’ai autant apprécié l’une que l’autre. Steven, quant à lui, est le stéréotype du grand frère chiant qui fait tout pour pourrir la vie de sa sœur. Malgré tout, j’ai trouvé leur relation intéressante et attendrissante et j’espère vite retrouver Steven qui m’intrigue un peu…

En second lieu, c’est bien évidement les garçons qui m’ont charmés! Certes, là encore on a le droit à un stéréotype avec Conrad, le brun ténébreux et torturé, et Jeremiah, le vrai petit ange blondinet qui a toujours le mot pour rire. Cependant, ils sont très bien approfondis, tout comme leur relation avec la jeune Belly. Je ne souhaite pas trop en parler pour ne pas trop en dire et vous laisser la surprise de les découvrir par vous même et vous faire votre propre opinion! Pour ma part, si j’ai adoré Conrad, mon cœur penche davantage pour Jeremiah, ce qui m’étonne moi-même vu le type de garçon. Mais j’attends de voir la suite avant de me décider! 😛

L’écriture est franchement simple et tout à fait adapter à l’héroïne, ce qui ne fait que rendre le roman encore plus réaliste. J’ai aimé le fait que les chapitres soient plutôt courts, car je n’avais presque d’autre choix que de continuer ma lecture (et ce pour mon plus grand plaisir!!). Ce qui m’a bien plu également, c’est les flash back que nous offrait l’auteure pour entrecouper le moment présent et ainsi nous permettre de mieux cerner le personnage de Belly, mais également des deux frères. Le seul petit bémol que j’attribuerais à ce roman et cette fin tout en mystère. J’avoue être restée un chouia septique, mais au moins j’ai envie de lire la suite encore plus!

Bilan: un roman très agréable, très girly mais qui fait énormément de bien! Un coup de cœur!

Note: 9/10

A Kiss in the Dark, de Cat Clarke

Résumé: Lorsqu’Alex et Kate se rencontrent, l’attirance est immédiate. Il a de l’humour, un beau visage et un brin de timidité : tout ce que Kate recherche chez un petit ami. Elle est jolie, craquante, avec un irrésistible soupçon de naïveté : Alex ne peut résister à son charme. L’un des deux cache pourtant un lourd secret qui va non seulement peser sur leur amour naissant, mais aussi menacer leur vie…

Mon avis: A Kiss in the Dark est un roman récemment paru dans la Collection R et comme j’ai vu que Cat Clarke en était l’auteure, je me suis jetée comme une morte de faim dessus. Si j’avais aimé Confusion, Revanche avait été quant à lui un coup de cœur. J’étais donc curieuse de découvrir son nouveau livre, d’autant plus que le résumé en dit peu ! Mais finalement ce n’est pas plus mal, puisqu’on plonge vers l’inconnu et on découvre seulement au fil des pages l’enjeu de ce roman…

Alex, jeune garçon timide et réservé, a rencontré Kate, une adolescente un peu extravagante mais néanmoins douce et fragile, sur le net. Lorsqu’ils décident de se voir pour la première fois en vrai lors d’un concert de leur groupe préféré, c’est le coup de foudre. Malgré tout, leur relation va devenir rapidement difficile. En effet l’un d’eux cache un secret dont l’autre ignore tout et il est prêt à TOUT faire pour ne pas que l’autre ne le découvre…

J’ai immédiatement adhéré aux personnages. Moins nombreux que dans Revanche, ici on a Alex et Kate, et seulement ensuite quelques personnages secondaires qui restent relativement en arrière-plan, même s’ils ont aussi leur importance ! Alex est un personnage qui m’a émue. Je l’ai trouvé perdu, paumé mais terriblement attachant ! Pour moi c’est l’un des personnages les plus aboutis de tous les romans de Cat Clarke que j’ai lus (d’ailleurs, je vais sûrement un jour craqué pour Cruelles !). Complexe, intéressant, contradictoire… Bref j’ai adoré ! Kate m’a tout d’abord séduite. Elle nous apparaît très douce et son petit côté un peu fofolle m’a bien amusée. Mais par la suite, je suis passée par une telle palette d’émotions avec elle que je ne savais plus si je l’appréciais ou pas à certains moments ! Néanmoins son personnage est parfaitement construit et même s’il est lui aussi un peu contradictoire je l’ai trouvé criant de vérité.

Du côté des personnages secondaires je ne vais pas m’étaler mais je reconnais avoir craqué pour le grand frère d’Alex, Jamie, qui se révèle totalement au fur et à mesure que le roman avance. Les parents m’ont également touchée, et pour une fois on n’a pas un stéréotype de parents gentils ou de parents méchants.

Avant tout, je dois vous indiquer deux trois petites choses. Tout d’abord, sachez que le secret est dévoilé à la fin du second chapitre ! C’est tôt me direz-vous, mais en même temps ça aurait été trop compliqué de ne pas le révéler immédiatement. En plus on n’aurait pas compris tous les enjeux et le côté un peu malsain des choses. Cependant je vous laisse l’entière découverte, et quel bonheur que le résumé n’ait pas tout dit pour une fois ! Alors j’en profite pour ne pas le faire 😉 Deuxièmement, le roman est découpé en deux parties. La première nous est contée par Alex, et la seconde par Kate. Ce changement de narration peut perturber un peu au début mais au final on s’y retrouve ! Enfin, c’est bizarre ce que je vais dire : ce roman n’est pas aussi poignant mais il est celui que j’ai le plus préféré parmi tous les autres Cat Clarke ! Les personnages sont tellement mieux et la romance tellement belle ! Encore une fois Cat Clarke nous en met plein la tête en exploitant un sujet trop peu traité dans la littérature Young Adult. Bravo à elle !

Bilan : Un petit coup de cœur, j’ai adoré ! A lire pour la beauté des personnages et le fantastique message délivré par l’auteure.

Note : 9/10

Tes Mots Sur Mes Lèvres, de Katja Millay

Résumé: Je m’appelle Nastya. Voilà 452 jours que je ne parle plus. A personne. Depuis que quelqu’un m’a volé ma vie et ma seule passion. Dans mon nouveau lycée, personne ne sait qui je suis et tout le monde me fuit. Sauf Josh Bennet. Il est toujours seul comme moi. Un jour, il me parle. Et ma vie change. Encore une fois…

Mon avis: Les nombreux avis positifs sont ce qui m’a poussée à lire Tes Mots Sur Mes Lèvres. J’avais besoin d’une bonne romance, mais fouillée et pas légère pour un sou. J’ai donc eu ce que je recherchais et je ne regrette pas le voyage que m’a offert Katja Millay!
Nastya est nouvelle au lycée de Josh. Elle s’habille de façon ultra provocante, porte d’étranges cicatrices sur le corps mais surtout: elle ne parle pas. Elle est plongée dans un mutisme permanent qui intrigue Josh. Qui est-elle? Qu’a-t-elle vécu? Mais il n’est pas le seul à être intrigué, car elle aussi se pose beaucoup de questions sur ce jeune garçon que personne ne semble vouloir approcher et qui semble s’être accommodé de cette solitude. Tout les rapprochent mais tout les opposent également. Commence alors pour une découverte de l’autre mais aussi d’eux-mêmes…

Les personnages font vraiment la force de ce roman. Nastya est contradictoire, on ne la cerne pas immédiatement, on sait seulement qu’elle est brisée mais pour des raisons qui restent troubles. J’ai aimé la voir surfer sur des vagues d’hésitation, d’auto-destruction… Ce personnage est à la fois fort et solide, mais en même temps si fragile que le moindre souffle pourrait la faire s’écrouler. Josh quant à lui m’a encore plus plu. Il est mal en point que la jeune fille, bien qu’on en connait rapidement les raisons. Il a dû mal à accepter qu’il puisse avoir droit au bonheur lui aussi et son caractère renfermé et toujours en proie à des tiraillements m’a charmée. De plus la relation que les deux protagonistes entretiennent est simplement magique. A la fois électrique et douce, on passe de moments glacés à des moments brûlants qui m’ont un peu près tous séduites, je le reconnais 🙂

Les personnages secondaires ont leur propre histoire en dehors de celle des deux personnages principaux et j’étais presque autant intéressé par la leur que celle de Nastya et Josh. Je pense surtout à Drew qui au premier abord est un coureur de jupons, qui ne pense qu’à mettre les filles dans son lit et à faire la fête mais qui en réalité est bien plus profond que ça, ou bien Clay, le dessinateur un peu frappé dans sa tête qui m’a intriguée à chacune de ses apparitions. Ils ne sont donc pas du tout inutiles, bien au contraire, ils ne font que renforcer la structure du roman.

L’écriture est vraiment chouette. Je l’ai trouvée d’une classe rare, l’auteure utilise des mots parfaitement adaptés pour décrire ce que ressentent Nastya et Josh avec des propos chics et crus à la fois. Elle nous livre parfois de la dentelle, mais aussi du tissu brut et ce mélange étonnant m’a simplement charmée. En plus, je suis une férue des points de vue alternés mais c’est une technique périlleuse que peu maîtrise. Ici, l’emploi de cette méthode est juste tip top, même si je reconnais au départ avoir suivi avec plus d’attrait celui de Nastya avant que la tendance ne se renverse et que je préfère lire celui de Josh. Au final j’ai adoré les deux 😀

Ce n’est pas un livre d’action bien évidement, mais la romance ne prédomine pas non plus. Enfin, elle est très présente mais de manière subtile, et il est souvent question d’amitié, de confiance… L’histoire est davantage basée sur les souffrances de ces jeunes, et si vous n’aimez pas le suspense passez votre chemin car on ne découvre la vérité que tard dans le roman! Tout m’a plu dans Tes Mots Sur Mes Lèvres (dire qu’avant je trouvais le titre kitch et que maintenant je n’en conçois pas un autre!) même si la fin m’a laissée une drôle d’impression. Ce n’est pas que je ne l’ai pas aimée mais je ne sais pas, j’avais un peu décroché pour une raison qui m’est obscure. Peut être que les personnages, surtout Nastya, avaient un peu perdu de leur charme… Mais en tout cas, ce petit bloc de 500 pages se dégustent et on passe un excellent moment en compagnie de Josh et Nastya.

Bilan: un one-shot très agréable à lire, une écriture impressionnante pour un premier roman, des personnages attachants et une dose de mystère incroyable. Foncez!

Note: 8.5/10

Love Story, d’Erich Segal

Résumé: Oliver Barrett, IVe du nom, descend d’une grande lignée de diplômés de Harvard riches et éminents. Sans doute pour sortir du moule de l’« Ivy League » (c’est–à–dire des plus grandes universités de l’Est des États-Unis), il éprouve le coup de foudre pour Jennifer Cavalleri, une Américaine d’origine italienne étudiante à Radcliffe. Dès la fin de leur année universitaire, ils décident de se marier en dépit de l’avis du père d’Oliver, qui se brouille avec son fils.

Mon avis: J’ai lu ce livre parce que c’est un classique de la littérature maintenant, et qu’on nous promet un peu une magnifique histoire d’amour! Mais, même si je reconnais avoir passé un moment agréable, je m’attendais à tout autre chose et cette lecture restera sympa mais sans plus.

Oliver, un garçon très fortuné, arrive un jour dans la bibliothèque de Radcliffe. Il décide d’aborder Jennifer, une étudiante studieuse à lunettes qui lui semble apte à lui dire où se trouve son roman. Mais Oliver ne s’attendait certainement pas à tomber sur une jeune fille avec un tel caractère et surtout… en tomber en amoureux!

Les deux protagonistes sont assez singuliers de part leur caractère. Aucun n’a la langue dans sa poche, et parfois leurs joutes verbales sont vraiment comiques! Toutefois à part ça, je ne me suis pas attachée du tout à Oliver, le narrateur, ni même à la jeune Jenny, qui m’a même un peu agacée parfois. Je pense que le peu d’intérêt porté aux personnages est au plus grand défaut de ce livre: le nombre de pages. En effet je n’ai pas réussi à m’attacher à eux, ni même à être captivée par l’intrigue car le tout est si peu développé que c’en est cruellement décevant!

En plus côté émotion, ce n’est pas terrible, car on nous coupe un peu l’herbe sous le pied en nous révélant la toute fin du roman dès la première ligne. Certes, je comprends pourquoi l’auteur a fait ça, mais du coup j’ai perdu un peu l’intérêt que je portais pour ce livre…

L’écriture est simple et efficace, elle est sans fioriture et va droit au but. J’ai aimé cette franchise mais en même temps j’aurais vu quelque chose de plus développé au vue du sujet traité.

Bilan: Une lecture sympatoche mais bien loin de l’histoire d’amour fascinante que l’on m’avait promis…

Note: 6/10

Nos Etoiles Contraires, de John Green

couv73822958

Résumé: Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

Mon avis: J’ai mis longtemps avant de me jeter à l’haut avec Nos Etoiles Contraires, mais face à la sortie imminente de l’adaptation cinématographique et face aux nombreux avis positifs, j’ai cédé. Et même si ce livre n’est pas LE coup de cœur auquel je m’attendais, c’est tout de même un coup de cœur!

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer depuis ses 13 ans. Pour faire plaisir à ses parents, elle se rend chaque semaine dans un groupe de soutien pour enfants malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un jeune homme de 17 ans, qui a réussi à vaincre son cancer. Une complicité attendrissante naît entre ces deux-là, toujours mêlée avec une dose d’humour et ils vont très vite être embarqués dans une aventure inattendue qui leur réservera de nombreuses surprises…

Ce qui m’a séduite, c’est la justesse des mots de John Green. Comment ne pas être touché par la vérité décrite dans ses propos? Comment ne pas tomber sous le charme d’Hazel et d’Augustus, qui sont le visage même de la vie et de l’espoir? Avant d’être une histoire triste, c’est une histoire qui transperce l’espoir, qui nous faire voir la vie d’un autre œil. John Green n’a pas pour but de nous noyer sous les larmes (bien que ça arrive, croyez moi…) mais avant tout de nous délivrer un beau message.

Les personnages sont simplement éclatants de justesse et attendrissants au possible. Hazel m’a émue, fait rire, pleurer… J’ai aimé cette force et cette faiblesse en elle, son autodérision face à sa maladie incurable, et ses piques qu’elle lance un peu partout. Augustus est un garçon adorable également. Il est à l’image d’Hazel, fan du même humour noir, avec un côté plus poète et très charmeur. Tous les deux m’ont chamboulée, leur histoire d’amour de même…

Du côté des personnages secondaires, là aussi John Green fait fort en matière de réalisme, notamment avec les parents des deux jeunes protagonistes, que j’ai juste adorés, et d’Isaac qui m’a aussi fait fondre. Ils apportent tous leur petit quelque chose au livre, qui n’en est que plus beau…

Tout m’a comblé dans ce roman, j’ai eu ce que j’y recherchais, malgré que ce ne fut pas THE coup de cœur monumental. J’attends de voir venir un peu avant de l’attribuer celui là 😛 En tout cas ce livre ne m’a pas laissée indifférente puisque j’ai ris avec les personnages et pleuré (beaucoup…) avec eux ♥

Bilan: un coup de cœur! Une petite perle à lire pour la justesse et la beauté des mots de John Green!

Note: 9.5/10

Wild Cards, tome 1: Attirance & Confusion, de Simone Elkeles

wild cards

Résumé: Ashtyn croyait sa vie sur des rails jusqu’à l’université. Elle n’avait pas prévu qu’elle serait élue capitaine de son équipe de football américain et que son petit ami, footballeur lui aussi, le prendrait si mal. Elle n’avait pas imaginé, surtout, qu’un garçon comme Derek, provocateur et terriblement séduisant, viendrait semer le trouble dans son existence bien réglée. Ashtyn pourrait craquer et se laisser aller, mais elle n’est sûre que d’une chose : les garçons comme Derek, pour qui la vie est un jeu, finissent toujours par vous quitter. Et rien ne lui fait plus peur que l’idée d’être abandonnée…

Mon avis: Dès que j’ai vu que La Martinière Jeunesse avait sorti un nouveau roman de Simone Elkeles, je n’ai pas hésité bien longtemps pour le lire… Et je dois reconnaître que même s’il n’égale pas Irrésistible Alchimie pour lequel j’avais eu un coup de cœur, Attirance & Confusion m’a séduite! 😀

Après une énième bavure dans son lycée, Derek se fait cette fois définitivement exclure. C’est l’occasion rêvée pour sa belle-mère de 25 ans de déménager avec lui et son fils. Avec un père absent par son travail, Derek ne semble avoir malheureusement aucun échappatoire à cet emménagement forcé  chez la famille de la jeune femme. Et dans ce nouveau foyer se trouve Ashtyn, la jeune sœur de cette dernière, avec qui le courant va plutôt mal passer…

Les deux protagonistes m’ont vite plu. Ashtyn, seule footballeuse de son équipe, est dotée d’un caractère fort et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il faut dire que dans cet univers exclusivement masculin, elle n’a pas trop le choix… Mais elle va vite faire des jaloux, comme son petit ami, lorsqu’elle sera élue capitaine de son équipe. Sa vie déjà bien bancale va être encore plus bouleversée au retour de sa sœur aînée, qui ne revient pas seule… J’ai adoré ce personnage fragile et fort à la fois. On la sent de nombreuses fois sur le point de lâcher prise mais elle garde toujours au fond d’elle une volonté de vaincre! Derek est un personnage plus classique je dois le reconnaître. Un bad boy qui fait les quatre cents coups, qui se bat à tord et à travers, qui n’a pas sa langue dans sa poche, surtout lorsqu’il s’agit de taquiner Ashtyn pour la mettre hors d’elle. Evidemment, son petit caractère de cochon cache une souffrance, une fragilité qu’il ne voudrait dévoiler pour rien au monde…

Le style d’écriture de Simone Elkeles est toujours identique à lui-même, c’est-à-dire qu’on est toujours autant envouté par ses mots et les sentiments qui transparaissent de son roman. Elle alterne une fois encore les points de vue des deux personnages principaux, mais j’avoue avoir trouvé que ce système fonctionnait un peu moins bien  qu’avec ses autres romans. En effet il m’est arrivé d’être un peu embrouillée, et de croire que c’était Derek qui parlait alors que c’était Ashtyn et vice versa. De plus comme les chapitres sont très courts, ce changement de points de vue arrive très vite et on a peu de temps pour se réadapter. Dans les autres romans de cette auteure, j’avais adoré, ici c’est presque un défaut… Toutefois, ça se lit vite et bien et les changements de points de vue nous permettent de voir ce que chacun d’eux ressent.

La romance par contre est captivante! J’ai adoré le jeu du chat et de la souris entre nos deux héros. La romance n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire, ils doivent faire face à pas mal d’obstacles inattendus… Le thème du football américain (dont je ne connais absolument rien!) est très bien traité et reste assez discret finalement.

J’ai donc (beaucoup!) apprécié cette lecture, malgré le petit cafouillage dans les points de vue. L’histoire reste assez classique, mais c’est tellement addictif! On peut pas lâcher le roman avant d’en connaître le dénouement 😛 J’ai donc hâte de voir ce que nous réserve l’auteure dans le second tome de Wild Cards, si elle va nous offrir une suite sur ces personnages comme dans Paradise, ou si elle va carrément changer de protagonistes comme dans Irrésistible

Bilan: Une très bonne romance jeunesse, des personnages attachants et très bien développés, à lire!

Note: 8/10

Juliette Forever, tome 2: Roméo Forever, de Stacey Jay

roméo forever

Résumé: Souvenez-vous. Roméo se tue pour Juliette. Juliette se tue pour Roméo. La suite, on ne vous l’a jamais racontée. Les deux anciens amants sont devenus immortels… mais ennemis. Ils s’affrontent depuis des siècles, elle incarnant le Bien, lui le Mal. Jusqu’au jour où, au hasard d’une rencontre, Juliette tombe amoureuse… d’un autre. Roméo est prêt au pire pour se venger. Au risque d’oublier Juliette.

Mon avis: Je n’avais pas franchement accroché au tome 1 (mon avis ici!) mais là, c’est pire…

Dans le tome 1, le personnage de Roméo m’intriguait beaucoup et forcement j’ai été déçue quand j’ai vu ce que l’auteure en avait fait… On l’avait quitté en bien fâcheuse posture mais le dénouement de son problème est trop facile! Je m’attendais à ce qu’il garde une part sombre au fond de lui mais pas vraiment… Monsieur devient une vraie Fleur Bleue, et par conséquent le roman s’en ressent. J’ai eu l’impression de lire un vieux livre à l’eau de rose. Arielle est un personnage sans profondeur, très superficiel. La romance est trop facile et ennuyante.

Le pire c’est l’intrigue… Trop bancale et farfelue! J’ai eu la nette impression que l’auteure écrivait tout ce qui lui passait par la tête sans avoir de plan précis. En plus elle m’a totalement perdue avec les Ambassadeurs et les Mercenaires. On ne comprend rien, les explications sont tirées par les cheveux tout comme le tome 1, d’ailleurs. Il y a toute une histoire de mondes-parallèles et j’avoue avoir été plus que perdue dans ce méli-mélo d’idées. Je vous préviens: il y a très peu d’action à cause des (trop) nombreuses scènes d’amour et le roman manque cruellement de punch. Pourtant j’aimais bien le premier quart car l’idée restait innovante et intéressante. La fin est trop facile et tellement décalée par rapport au reste…

Bilan: Bref je ne vais pas épiloguer, je n’ai pas aimé du tout.

Note: 3.5/10

Ce livre entre dans les challenges:

bannirechallenge2

challenge-young-adult

Juliette Forever, tome 1, de Stacey Jay.

juliette-foreverRésumé:  Oubliez Roméo qui se tue pour Juliette. Oubliez Juliette qui se tue pour Roméo. La vérité? Les deux amants sont devenus immortels… Roméo s’acharne à séparer ceux qui pourraient s’aimer, quand Juliette doit tout faire pour les réunir. Entre les deux anciens amants tous les coups sont permis. Car l’amour a fait place à la haine. Pour toujours. Vraiment?

Mon avis:  On m’avait fortement recommandé ce livre et c’est donc avec plaisir que j’ai entamé cette lecture.

On débute avec prologue qui nous fait immédiatement plonger à l’époque de la pièce de Shakespeare, où on assiste à des promesses d’amour entre Roméo et Juliette. Et le chapitre suivant débute juste après un accident de voiture où Juliette a pris possession d’un corps qui n’est pas le sien, celui de la jeune Arielle.

Je vais rapidement vous expliquez ce qui se trame derrière tout ça: les Ambassadeurs (les « gentils »)  qui prennent possession du corps d’une personne en difficulté, pour améliorer sa vie (et celle de son entourage) et trouver un amour digne de ce nom, pour ensuite lui rendre. Les Mercenaires (les « méchants »), eux, doivent briser les couples et rallier des personnes à leur cause.

Juliette a pris possession du corps d’Arielle, qui se sous-estime sans cesse, qui est rabaissée par sa mère, et dont l’amitié avec sa meilleure amie Gemma bat de l’aile. Juliette est motivée à changer le destin de la jeune fille, mais c’est sans compter ses sentiments, qui sont censés rester en dehors de la mission, et de Roméo qui a pris possession de Dylan, un jeune homme redouté et malsain. Roméo n’a qu’un but: éliminer Juliette. Mais ils vont vite se rendre compte que cette mission est différente des autres, que quelque chose cloche…

J’ai détesté Juliette dès le début. Elle est censée être torturée, blessée intérieurement mais je l’ai trouvé plus niaise que tout le reste. Roméo, lui, est plutôt intéressant. On ne sait pas sur quel pied dansé avec lui, s’il est foncièrement mauvais ou pas. Ben, le deuxième garçon principal, est celui qui a rehaussé (avec Roméo) l’intrigue pour ma part.

Jusque là tout allait plutôt bien. L’écriture est fluide, simple. Je n’étais pas à fond dedans (c’est loin d’être un page-turner…) mais bon ma lecture poursuivait son ptit bout de chemin, jusqu’à ce que l’auteure nous embrouille avec des révélations, et encore des révélations qui démentent les premières révélations, etc… Je sais pas si c’est la fatigue ou si c’était vraiment incompréhensible, mais j’ai été totalement perdue! J’ai décroché complètement avec toutes ces longueurs! Heureusement la fin du roman relève un peu le niveau… Et contre toute attente, j’ai même envie de lire la suite! Car elle va être du point de vue de Roméo, ce qui est positif.

Bilan:  un avis en demi-teinte: ni-bon, ni-mauvais… Des idées intéressantes… A voir par la suite.

Note: 6.5/10

Ce livre entre dans les challenges:

bannirechallenge2

challenge-destins-de-femmes

challenge-young-adult

Irrésistible Alchimie, tome 2: Irrésistible Attraction, de Simone Elkeles.

Résumé: Pour échapper à la police de Mexico, Carlos Fuentes s’installe chez son frère Alex, qui s’est rangé des gangs dans le Colorado.
Kiara, une jeune lycéenne sage, un peu garçon manqué, lui sert de guide dans ce monde policé qu’il ne connaît pas. Carlos, poussé par ses habitudes de bad-boy, ne tarde pas à replonger ; et, pour éviter la prison, il doit suivre un stage de réinsertion et accepter de vivre chez le professeur Westford, père de la jeune fille, qui a déjà sorti son frère Alex de la galère. Malgré leurs différences, les deux adolescents apprennent à se connaître et s’attirent de plus en plus.
Mais Carlos, s’il veut vivre pleinement son amour pour Kiara, doit d’abord rompre une fois pour toutes avec la culture des gangs.

Mon avis: J’avais adoré le tome 1, j’ai adoré le tome 2! Je l’ai commencé et terminé le jour même! A chaque fois c’est pareil avec les livres de Simone Elkeles! Est-ce qu’un jour elle va arrêter d’écrire des livres aussi addictifs? C’est assez agaçant à la fin! Trêve de plaisanteries… Simone Elkeles est géniale. Comme vous le savez (ou pas), sa particularité est d’alterner les points de vue des personnages. Elle gère cette méthode d’une main de maître. Sans parler de l’histoire. Sans parler des personnages. Sans parler de… Bon commençons par le début:

L’histoire débute donc dans le Colorado où Carlos, le petit frère d’Alex est envoyé par sa mère chez ce dernier. Carlos, membre d’un gang (pourquoi changer les bonnes habitudes?) est très, voire plus, effronté que son grand frère. Il est provocateur, possède un ego surdimensionné, etc… Kiara est quant à elle une jeune fille simple, un tantinet garçon manqué, qui ne se proccupe pas de son look. Depuis qu’elle ne bégaie plus, ou moins, elle a retrouvé sa confiance en elle. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Carlos, qui va avoir quelques soucis avec la justice et être placé sous la tutelle du père de Kiara. Les chamailleries, les taquineries, les défis se mettent alors en place entre les deux-là. C’est un vrai petit jeu entre eux!

Pour en revenir à l’alternance des points de vue, je dirais que les émotions passent directement des personnages au lecteur sans passer par quatre chemins. C’est ça que j’adore chez Simone Elkeles! Kiara et Carlos sont vraiment d’excellents personnages. Ils s’opposent tellement qu’ils se completent! J’ai eu un gros coup de coeur pour Kiara, qui est loin de l’héroïne agaçante que l’on peut trouvé dans certains romans. Elle est forte, drôle et j’aime sa façon de tenir tête à Carlos! Et comment ne pas fondre devant la famille Westford? Entre le petit frère adorable et les parents modèles?

Je suis donc définitevement fan des frangins Fuentes. Qui ne craque pas devant leurs taquineries ponctuées de mots espagnols? Le livre me donne d’ailleurs très envie d’apprendre cette langue! Et grâce aux frères Fuentes, j’ai déjà quelques notions, dommage que la moitié soit des vulgarités 😀

Bilan: A lire absolument si ce n’est pas encore fait!!!

Note: 9/10 (étonné?)

Ce livre entre dans les challenges: