Archives pour la catégorie Jeunesse

Gardiens des Cités Perdues, tome 1, de Shannon Messenger

Résumé : Depuis des années, Sophie sait qu’elle n’est pas comme tout le monde. Elle se sent à part à l’école, où elle n’a pas besoin d’écouter les cours pour comprendre. La raison ? Elle est dotée d’une mémoire photographique… Mais ce n’est pas tout : ce qu’elle n’a jamais révélé à personne, c’est qu’elle entend penser les autres comme s’ils lui parlaient à voix haute. Un casque vissé sur la tête pour empêcher ce bruit de fond permanent de la rendre folle, elle se promène un matin avec sa classe au musée d’Histoire naturelle quand un étrange garçon l’aborde.

Dès cet instant, la vie qu’elle connaissait est terminée : elle n’est pas humaine et doit abandonner son existence entière pour rejoindre un autre univers, qu’elle a quitté douze ans plus tôt. L’y attendent une pléiade de nouveaux condisciples, amis et ennemis, et une question obsédante : qui est-elle ? Pourquoi l’a-t-on cachée dans le monde des humains ? Pourquoi n’a-t-elle que des souvenirs partiels de son passé ? 

Mon avis : Cela fait très longtemps que l’envie de découvrir Les Gardiens des Cités Perdues me démangeait. Quand j’ai vu que le tome 5 venait tout juste de sortir, je me suis dit qu’il était temps de rattraper mon retard ! La majorité des lecteurs compare cette saga à Harry Potter, donc forcément mes attentes étaient très élevées ! Pourtant, il en est loin, clairement… Et pour moi, il ne mérite pas tous les éloges qu’il reçoit. Mais ne vous méprenez pas, j’ai malgré tout aimé ma lecture !

Ce qui est assez déconcertant, c’est que l’on plonge très rapidement dans l’univers. A peine le temps de faire connaissance avec la jeune Sophie, que quelques pages après, elle se voit propulsée dans un nouveau monde, qu’on lui apprend qu’elle est une elfe avec des pouvoirs et que désormais elle ne reverra plus sa famille. Bon, vous l’aurez compris j’ai été abasourdie devant tant de facilité, surtout que Sophie accepte son nouvel environnement sans trop broncher. Toutes ces facilités m’ont fait tiquer, car j’estime que ce n’est pas parce que c’est un roman jeunesse qu’on ne peut pas complexifier un peu les choses !

Bref, une fois cette introduction rapide, on doit s’acclimater à un nouvel univers assez déconcertant. Avant de débuter ma lecture, je ne m’attendais pas à trouver des elfes, des gobelins, des trolls ou encore des créatures fantastiques toutes plus improbables les unes que les autres ! J’avoue que j’ai eu du mal à m’y faire. J’ai dû me raccrocher à ce qui m’intéressait vraiment, c’est-à-dire au personnage de Sophie et à tout le mystère qui l’entourait.

Sophie est une héroïne facile à suivre, attachante bien que parfois un peu agaçante. Elle n’a que 12 ans, mais elle a su faire preuve d’une certaine maturité face à des situations difficiles, voire dangereuses. L’intrigue tourne essentiellement autour du mystère de sa naissance, et de ses pouvoirs bien plus puissants que les autres elfes. C’est donc extrêmement passionnant ! J’espère seulement que son côté guimauve va disparaitre, ou au moins diminuer, parce qu’elle rougit toutes les trois pages dès qu’un garçon lui parle ou la regarde.

Pour ce qui est des personnages secondaires, il y en a à foison ! Le premier que l’on rencontre est Fitz, et on ne peut pas dire qu’il m’ait fait bonne impression. Au bout de 80 pages à peine, j’avais déjà envie de l’étrangler ! Heureusement par la suite on le voit un peu moins, ce qui permet d’apprécier davantage ses apparitions. Dex quant à lui m’a totalement séduite. J’aime sa personnalité un peu fantasque et son côté protecteur envers Sophie. Je suis curieuse de voir ce que lui réserve l’auteure. En ce qui concerne Keefe et Biana, je ne peux pas réellement me prononcer. On sent qu’ils deviendront des personnages importants, mais pour le moment leurs apparitions sont encore trop peu nombreuses pour que je me fasse un réel avis.

Shannon Messenger a également introduit une flopée de personnages adultes, qui ne m’avaient pas séduite au départ. En effet, je les trouvais tous trop beaux et trop gentils, et les seuls « méchants » se résumaient à des professeurs qui distribuaient de mauvaises notes. Heureusement, ils vont gagner en relief au fil du roman et je ne doute pas que l’auteure introduira dans sa suite de nouveaux protagonistes plus sombres pour pimenter le tout.

Comme je le dis plus haut, j’ai eu un peu de mal au début de ma lecture. Pourtant plus j’avançais dans le roman, plus je devenais accro en dépit de tous les défauts du livre ! En effet l’écriture de Shannon Messenger n’en reste pas moins très addictive et les événements qui s’y déroulent sont captivants. Les mystères s’accumulent, nos questions aussi, et je suis réellement curieuse d’en apprendre plus sur le mystérieux Cygne Noir et le Projet Colibri. Je dois reconnaitre que le dernier quart était vraiment excellent, tant au niveau suspense qu’au niveau frisson ! C’est donc sur une excellente note que j’ai refermé ce premier tome, qui me donne déjà envie de lire le deuxième.

Si pour moi ce n’est clairement pas le nouveau Harry Potter, Les Gardiens des Cités Perdues peut s’apparenter à un Tara Duncan (à ses débuts) amélioré, ou à une sorte d’Oksa Pollock. Toutefois Shannon Messenger, même si elle reprend les codes classiques de la littérature jeunesse, a su créer un univers bien à elle.

Bilan : Malgré quelques défauts, cette lecture n’en reste pas moins addictive, et je la recommande aux lecteurs de tout âge !

Note : 7.5/10

Will & Will, de John Green & David Levithan

Résumé : Will Grayson se méfie des sentiments. Les histoires de coeur portent la poisse, tout le temps. Alors quand son meilleur ami, l’exubérant, très corpulent et très, très homo Tiny Cooper, fait tout pour le fourrer dans les bras de Jane, il se dit que cette fille est jolie, marrante et sympa mais… pas du tout son type.
De l’autre côté de Chicago, un certain Will Grayson (rien à voir avec le premier !), se sent plus mort que vivant : il vient d’apprendre que celui qui le faisait fantasmer sur sa messagerie n’a jamais existé…

Mon avis : La seule chose dont j’avais besoin, c’était d’une lecture légère et sans prise de tête. Du coup, j’ai immédiatement songé à Will & Will qui commençait à prendre la poussière dans la bibliothèque de ma sœur. Si certains sont en adoration totale devant John Green, ce n’est pas mon cas. J’ai certes beaucoup aimé Qui es-tu Alaska ? ainsi que Nos Etoiles contraires mais ce ne sont pas non plus de gros coups de cœur. Je n’avais donc pas énormément d’attentes pour ce roman coécrit avec David Levithan, un auteur que je n’avais jamais lu. Bon, effectivement il ne casse pas trois pattes à un canard ! Will & Will se laisse lire mais me laisse un goût d’inachevé en bouche…

Dès le départ, j’ai accroché au récit. Le roman alterne entre les points de vue des deux Will Grayson, le premier celui de John Green et le second de David Levithan. Le premier Will est un garçon assez particulier qui tente de rester neutre dans tout, que ce soit dans ses actions, dans ses sentiments, dans sa manière d’être… Il s’interdit donc de se faire remarquer, de s’imposer et surtout : de tomber amoureux. Il pense ainsi être à l’abri des pièges et des blessures de la vie. Rapidement, je l’ai trouvé attachant et amusant. Pourtant plus les pages se tournaient et plus j’avais l’impression que son personnage stagnait. J’avais envie de le secouer, de le faire réagir et au final son évolution ne m’a pas paru satisfaisante. Tout ça pour ça ? Le Will de John Green m’a paru assez creux au final…

Le second Will m’a davantage séduite. Il souffre de dépression sévère et ignore comment se faire une place dans le monde. J’ai adoré son humour mordant, cinglant et cynique. C’est un personnage qui n’a pas sa langue dans sa poche et il m’a énormément fait rire ! Il évolue davantage que le premier Will, mais il restait encore des choses à faire avec ce personnage à la fin… Dommage ! J’ai adoré sa relation avec Isaac, très développée et qui a un impact assez important sur le personnage de Will.

Si les deux Will Grayson sont les narrateurs du roman et semblent être les personnages principaux, tout tourne en réalité autour d’un troisième personnage : Tiny Cooper. Tiny Cooper par-ci, Tiny Cooper par-là… Comme si les deux Will n’étaient qu’un prétexte pour introduire ce personnage ! Au début, je l’ai trouvé amusant et original. Tiny Cooper assume son excentricité et son caractère peu commun. Mais au bout du compte il a fini par m’agacer ! Il s’impose trop et écrase son entourage. Au final, je l’ai trouvé trop égoïste et égocentrique. Il n’y a que pour lui, à croire que la Terre tourne autour de Tiny Cooper ! Ce personnage est un concentré de « trop » et on tombe dans la caricature…

Dans Will & Will, on retrouve l’écriture rafraichissante de John Green qui rend notre lecture si fluide et agréable. On retrouve également ses petites pointes d’humour qui nous font sourire et son ton léger même pour les sujets graves. Avec ce roman, j’ai découvert la plume de David Levithan. Et oh, surprise ! Je l’ai préférée à celle de John Green ! Si on peut être décontenancé par les premières lignes, en raison de la ponctuation peu ordinaire (pas de majuscule, pas de réel dialogue), on finit par se plonger dans la tête de Will. On comprend mieux l’adolescent et sa maladie, ses sentiments et sa vision du monde. Son écriture a ce petit quelque chose de bouleversant qui a fait que je me suis encore plus attachée au deuxième Will.

L’intrigue en général est assez absente. La trame du roman tourne essentiellement autour de Tiny Cooper et de sa pièce de théâtre, et j’ai trouvé ça assez barbant une fois la moitié du roman dépassée. On tourne en rond, certaines scènes manquent de crédibilité et sont inutiles… Le roman amuse parfois, touche des sujets sensibles tels que l’homosexualité, la dépression, le premier amour et l’amitié mais ils sont mal desservis. Le roman avait donc une bonne base, mais le reste est grotesque.

Bilan : Malgré un début prometteur, le roman s’est révélé creux et sans réel intérêt. Tout tourne autour de Tiny Cooper, qui m’a franchement agaçée. Pas le meilleur de John Green, mais je suis malgré tout tentée de lire un David Levithan un de ces jours. Will & Will se laisse lire malgré tout…

Note : 6/10

Gone, tome 6: La Lumière, de Michael Grant

Attention ! risque de spoilers sur les tomes précédents !

Résumé : Cela fait plus d’un an que toute personne ayant atteint l’âge de quinze ans, a disparu de la ville de Perdido Beach, en Californie. Pendant ce temps, d’innombrables batailles ont été livrées. Les combats contre la faim et les mensonges, les batailles du bien contre le mal. Allégeances ont été gagné, perdu, trahi, et gagné de nouveau, les idéologies ont été brisées, les enfants de la Zone ont commencé à croire en leur nouvelle société, c’est la seule vie qu’ils connaîtront. Mais maintenant que les ténèbres ont trouvé un moyen de renaître, l’existence précaire qu’ils ont mis en place est susceptible d’être brisé pour de bon.

Mon avis : Ça y est, l’aventure est terminée. Je n’arrive pas croire que je viens de finir cette saga aussi addictive ! En tout cas ce dernier tome est bien plus qu’à la hauteur de mes espérances et conclut la saga à la perfection ♥

La fin du tome 5 m’avait laissée quelque peu… Sous le choc ! En effet, le Gaïaphage avait pris possession du corps de la fille de Diana et se révélait un monstre encore plus puissant qu’avant ! Mais surtout, un lien avec l’extérieur commençait sérieusement à se nouer. Le dôme entourant la Zone est devenu transparent, permettant ainsi aux parents, aux médias, bref au monde entier, de découvrir le terrible quotidien des enfants survivants. Cette évolution est un vrai choc pour les personnages, mais aussi pour nous lecteurs. On se pose encore plus de questions et on sent la fin venir ! En tout cas, je conçois La Peur et La Lumière comme un seul et même tome. Un fil conducteur les unie et on sent dès le début du 5 que c’est « la fin de la partie », comme dit Sam.

Forcément, vu que cette série est devenue un coup de cœur au fil des tomes, j’attendais ENORMEMENT de choses de ce tome 6. Tout d’abord, il me fallait des explications ! Les origines du Gaïaphage nous sont enfin dévoilées et les explications de Michael Grant se sont révélées claires, précises et nous permettent de faire le lien entre pas mal d’éléments que l’auteur avait disséminé au cours de ces précédents livres. On connait également l’origine de la Zone, le pourquoi du comment et le lien réel entre les mutants et le Gaïaphage. Bref, de ce côté-là je suis comblée !

Ensuite, forcément j’attendais que les personnages me surprennent ! Si j’ai toujours été un peu partagée quant à Sam, je l’ai trouvé simplement parfait dans ce tome ! Il est combattif, courageux, on le sent prêt à prendre des décisions difficiles… C’est un Sam mature et endurci par les terribles épreuves que lui ont fait subir la Zone que l’on découvre et c’est vraiment comme cela que je l’aime ! Ensuite, il y a Caine. Aaaah Caine *soupirs* ♥ C’est un personnage qui m’a toujours plu. Non pas parce que c’est un méchant (même si ok, j’ai toujours un faible pour les méchants), mais parce qu’il possède une certaine dualité. Oui, il peut être méchant et sadique, mais il dissimule un vrai cœur. Un cœur de glace peut-être, mais un cœur que l’on peut fendre malgré tout. Michael Grant est parvenu à rendre les deux frères très complexes, tout en nuances et leur relation est à son apogée dans ce dernier volume. Depuis le temps qu’on attendait une alliance entre eux !

Je pourrais continuer loooogtemps à vous parler des personnages, mais vous risqueriez de vous lasser. En tout cas, si au début de la saga je les trouvais trop nombreux et peu travaillés, Michael Grant a démontré au fur et à mesure des livres que toute cette palette de personnages desservait finalement très bien le roman. C’est avec le cœur lourd et la larme à l’œil (non je n’exagère pas !) que je laisse derrière moi des personnages aussi fabuleux que Diana, Astrid, Lana, Edilio ou encore Brianna. Chacun est parvenu à trouver sa place dans la Zone, chacun est parvenu à apporter sa petite touche et à parfaire l’intégralité de la saga.

Dans ce dernier tome, comme je vous le disais plus haut, on a droit aux réponses tant attendues. Mais au-delà de cela, on a droit à un combat digne de ce nom ! Un combat rude, qui dure longtemps, où les sacrifices et les morts seront nombreux. Pour moi, la conclusion de la saga est simplement parfaite, à la hauteur de mes attentes ! J’avoue avoir été très émue par certaines scènes et certaines morts (je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer !), mais aussi par le simple fait que ce soit terminé. Grant nous offre un vrai épilogue, long et complet. C’est assez rare de trouver ce genre d’épilogue aussi étoffé dans ce type de saga, alors forcément j’étais aux anges !

Au cours de ces six livres, Michael Grant est parvenu à m’embarquer dans une aventure plus vraie que nature. Grâce à son style vivant et extrêmement visuel, à son rythme effréné, j’ai rapidement adhéré. Au fil du temps, je me suis attachée aux personnages et à leur quotidien, alors forcément cela fait de Gone une saga coup de cœur !

Si c’est difficile de quitter de tels personnages et une telle atmosphère, si je suis partagée entre joie et tristesse d’avoir bouclé cette saga, je suis malgré tout excitée… Vous voulez savoir pourquoi je suppose ? 😉 Eh bien il se trouve que Michael Grant a officiellement annoncé qu’une suite paraitrait l’année prochaine ! Le livre s’intitulera Monster, et il se pourrait que ce soit une trilogie (avec deux autres tomes qui s’appelleraient quant à eux Villain et Hero).

Bilan : Une conclusion parfaite pour une saga qui m’a tant fait vibrer ! Je vous la recommande chaudement, c’est un coup de cœur ! ♥

Note : 10/10

Gone, tome 5: La Peur, de Michael Grant

Attention ! risque de spoilers sur le tome précédent !

Résumé : Malgré la famine et les mensonges, malgré l’épidémie, les enfants de Perdido Beach ont survécu. Mais un nouvel ennemi vient rôder dans le monde fragile qu’ils ont construit. Peut-être le pire de tous : la peur. Dans l’obscurité qui envahit peu à peu la Zone surgissent les angoisses les plus terrifiantes. Pourtant, au sein de chaque clan, les survivants continuent à prendre soin les uns des autres, quel qu’en soit le prix…

Mon avis : J’ai l’impression de me répéter à chacune de mes chroniques, mais cette saga se bonifie au fil des tomes, c’est dingue ! Après un final époustouflant et une bataille digne de ce nom à la fin du tome 4, j’avais forcément hâte de lire ce tome 5, surtout avec un titre pareil !

Dès le départ, on sent que ce tome sera extrêmement sombre, en tout cas bien plus que les précédents. La peur est omniprésente que ce soit dans l’esprit des jeunes de Perdido Beach, ou dans celui des adultes à l’extérieur de la Zone. Car oui, Michael Grant introduit un nouveau point de vue : celui de l’extérieur ! Le contraste entre les deux endroits est flagrant, mais surtout il nous laisse un étrange goût en bouche : celui de la fin… La Peur commence déjà à sceller le destin de nos personnages favoris, et pourtant on ignore encore ce qu’il peut advenir.

Côté personnages, on retrouve avec joie les héros qui nous avaient tant fait vibrer. Plus le temps passe et plus on leur découvre de nouvelles facettes. Sam s’endurcit, il quitte son statut de leader qui ne lui avait jamais plu pour devenir ce pour quoi il est réellement taillé : un combattant. Ce nouveau Sam me plait bien plus que celui d’avant, il est plus fort et déterminé que jamais. L’autre personnage qui m’a le plus surprise, c’est Astrid. Exit le Petit Génie, on redécouvre une jeune fille brisée par la mort de son petit frère. Astrid a perdu son arrogance, et c’est tant mieux ! Sa nouvelle personnalité me convient davantage. J’ai hâte de voir quelles épreuves lui réserve encore la Zone.

A Perdido Beach, Caine règne en maître. Il souffrait clairement de son exil sur l’île paradisiaque, là où il n’avait d’emprise sur personne. Ici il retrouve son ancienne autorité, est admiré de tous mais quelque chose manque encore à son bonheur : Diana. La belle Diana qui a décidé de partir aux côtés de Sam et de ses amis depuis que Caine renie l’enfant qu’elle porte… La relation entre les deux protagonistes se complexifie une fois de plus, et me serre le cœur. Quel délice de suivre un tel couple !

Les personnages secondaires ne sont pas en reste non plus. Je suis toujours aussi fan de Lana et son caractère bien trempé, de Sanjit qui n’a peur de rien (pas même de la terrible colère de Lana), et de Quinn qui gagne en importance et en prestance.

Dans ce tome 5, Michael Grant joue une fois de plus avec nos nerfs, que ce soit par le biais de descriptions bien gores dont il a le secret ou par une accumulation de mystères qui nous rendent dingue ! Dans cet avant-dernier volet, le dôme s’assombrit et laisse penser que la nuit va tomber sur l’intégralité de la Zone. Les esprits s’échauffent, l’angoisse monte et pourtant : une lueur d’espoir est là. Les enfants de la Zone, bien que la plupart aient déjà perdu la tête, n’ont pas totalement perdu espoir. Mais que peut l’espoir face à la puissance destructrice du Gaïaphage ?

Vous l’aurez compris, ce tome se lit avec une évidente avidité. On veut connaitre le dénouement, même si on redoute l’ultime chapitre. Michael Grant va clôturer La Peur de façon magistrale ! Quelle fin ! J’étais réellement soufflée ! Les cartes sont redistribuées, l’avenir des enfants de la Zone devient encore plus précaire… Comment ne pas se jeter sur le tome 6 dans la foulée ?!

Bilan : Un excellent avant-goût de la fin ! Un récit addictif, dur et violent, avec des personnages forts et charismatiques ! Tout simplement génial ♥

Note : 9/10

Gone, tome 4: L’Epidémie, de Michael Grant

Résumé: Huit mois après que tout les enfants de plus de 14 ans aient disparus de la ville de Perdido Beach, en Californie, les enjeux sont encore en hausse.
Les enfants de Perdido Beach sont toujours affamés. Malgré l’agitation bouillante laissée derrière eux par tant de batailles, de luttes de pouvoir et de colères divisées, il fait momentanément calme dans Perdido Beach. Mais les ennemis dans la zone ne se contentent pas de disparaitre, et dans le silence, les choses mortelles remuent, se développent et découvre une voie libre.
L’Obscurité a enfin trouvé sa voie dans l’esprit de sa Némésis et le contrôle par une brume de délire et de confusion. Une maladie fortement contagieuse et fatale s’étend à un rythme alarmant aussi sinistres que les insectes prédateurs qui terrorisent Perdido Beach. Et Sam, Astrid, Diana et Caine sont tourmenté par un doute croissant quant a savoir s’ils pourront s’échapper ou même survivre dans la zone.
Avec tant de bouleversements qui les entourent, quels choix désespérés feront-ils quand il s’agit de sauver ceux qu’ils aiment?

Mon avis : Dire que j’attendais avec impatience de lire ce tome 4 est un euphémisme. Je trouve la saga Gone de mieux en mieux, mais surtout je deviens de plus en plus accro. Allo docteur, c’est grave de voir souffrir des enfants et d’aimer ça ? Car oui, dans ce tome, les survivants de la Zone ne vont pas être épargnés. Comme d’habitude, j’ai envie de dire !

Après les terribles combats qui ont opposés les enfants de Perdido Beach, le calme semble revenu. Mais très rapidement, on se rend compte qu’une terrible épidémie est en train de se répandre. Pour couronner le tout, une invasion d’insectes carnivores se prépare. Si Sam et ses amis pensaient avoir tout vu, ils vont rapidement se rendre compte que la Zone et l’Ombre leur réservent encore de sombres épreuves…

Dans ce tome, ça bouge beaucoup ! Changement de décor pour certains, beaucoup d’action pour d’autres… Michael Grant ne leur laisse une fois de plus aucun répit. Je n’en avais pas marre de Perdido Beach ou du pensionnat Coates, mais c’est toujours agréable de découvrir de nouveaux endroits. Dans ce nouvel opus, Caine et Diana se sont exilés sur une île ayant appartenue à un couple de milliardaires. Ils reprennent des forces, retrouvent leur vigueur et leur mauvais caractère d’antan. La relation complexe entre les deux personnages va s’intensifier dans L’Epidémie, pour mon plus grand plaisir ! Mais Caine est un homme de combat et d’action et il brûle de retrouver une vie plus dangereuse…

Pour ce qui est de Sam et de ses amis, ils ont un nouvel objectif : se rendre au Lac Tramonto avant que leurs réserves d’eau potable ne s’épuisent totalement. Ils vont faire de sacrés découvertes qui risquent de bouleverser le futur des habitants de la Zone, les cartes sont redistribuées et je suis bien curieuse de voir comment tout cela va évoluer…

En tout cas ce qui est sûr, c’est que ce tome 4 porte parfaitement bien son nom. L’épidémie va faire des ravages au sein des enfants et briser le moral de la plupart. Et cette invasion d’insectes ne va rien arranger ! Et pourtant, il y a toujours une faible lueur d’espoir qui brille. Des personnages vont faire des alliances improbables, ils vont se serrer les coudes et les voir aussi unis malgré leurs différences m’a enchantée.

Pour ce qui est de l’histoire en général, ça stagne un peu. Les mystères s’accumulent sur la création de la Zone, le rôle des mutants dans tout cela, et notamment le rôle du petit Pete. On se questionne toujours autant sur la nature et le but du Gaïaphage. Michael Grant apporte peu de réponses dans ce tome 4, mais on sent malgré tout que la fin est proche. Hâte de lire la suite, même si je redoute le dénouement ! En tout cas la chute de L’Epidémie m’a laissée sur le derrière !

Bilan : Une saga qui devient meilleure à chaque tome, des personnages qui se complexifient, une histoire qui gagne en mystère… Bref, ça rend addict ! ♥

Note : 8.5/10

Le Combat d’Hiver, de Jean-Claude Mourlevat

Résumé: Le combat d’hiver est celui de quatre adolescents, évadés de leur orphelinat-prison, pour reprendre la lutte perdue par leurs parents, quinze ans plus tôt. Ont-ils la moindre chance d’échapper aux terribles « hommes-chiens » lancés à leur poursuite dans les montagnes glacées? Pourront-ils compter sur l’aide généreuse du « peuple-cheval »? Survivront-ils à la barbarie des jeux du cirque réinventés par la Phalange? Leur combat, hymne grandiose au courage et à la liberté, est de ceux qu’on dit perdus d’avance. Et pourtant.

Mon avis: Je vais être cash : je suis passée à côté de cette lecture. J’avais déjà lu Terrienne de JC Mourlevat que j’avais adoré, pourtant je n’ai pas retrouvé sa jolie plume ici. Et puis pour être honnête, je me suis un peu ennuyée, et je ne me suis pas franchement attachée aux personnages !

Ce qui n’a pas marché avec moi, je pense que ce sont les personnages. Je les ai trouvés trop plats et sans personnalité. On leur attribue des qualificatifs (courage, intrépidité) mais ça ne s’en ressent pas forcément au cours du roman. Ils agissent tous un peu de la même manière, ce qui rend leurs actions assez prévisibles. Le personnage principal d’Helen aurait pu me plaire, car c’est une adolescente plutôt en retrait par rapport à son éblouissante meilleure amie, plus calme même si elle va se rebeller par la suite. Toutefois j’ai trouvé qu’il manquait trop profondeur au personnage pour le rendre vraiment intéressant. Il en est de même pour Milena, qui promettait pourtant d’être intrigante. Au final, sa personnalité reste trop lisse.

Pour ce qui est des deux garçons, Milos est celui qui m’a le plus marqué positivement. Bon certes, à part être gentil, il n’est pas grand-chose d’autre mais ce qui lui arrive est la seule chose qui m’ait réellement plu dans le roman. Bartoloméo est quant à lui trop éclipsé pour qu’on s’y attache vraiment.

Et puis en toute honnêteté, les personnages sont censés avoir quoi, 17/18 ans ? Mais j’ai trouvé qu’ils avaient le comportement d’enfants de 12 ans… La relation Milos – Helen est trop rapide, presque risible. Quoi ? Vous êtes déjà amoureux à la fin du premier chapitre alors que vous venez à peine de vous rencontrer ?

Le style de Mourlevat, bien que pas aussi poétique que dans mes souvenirs, demeure néanmoins agréable et fluide. Il conviendra sans nul doute à un public assez jeune qui veut lire un texte de qualité. Ceci dit je l’ai trouvé un peu trop dénué de « sentiments », sans doute parce que je n’ai pas été touchée par les scènes tristes…

Ce qui est intéressant dans Le Combat d’Hiver, c’est le mix entre réalité et fantastique qu’on y trouve. J’adhère plutôt bien à cet univers, où on parvient sans peine à s’imaginer les hommes-chiens ou les hommes-chevaux. Le tout est relativement bien expliqué, mais il me reste un arrière-goût de « trop peu » en bouche. Certaines zones d’ombre ne sont jamais évoquées, ce qui rend l’univers lui aussi trop survolé. On suit les personnages dans des aventures qui nous dépassent et dans un monde dont on sait trop peu de choses. La trame de fond n’est donc pas assez exploitée pour moi.

J’ai souvent vu dans les chroniques que l’histoire s’essoufflait dans les 50 dernières pages. Pour moi, elle n’a simplement jamais su décoller ! Elle est restée plate tout du long, en dépit de quelques actions qui nous faisaient espérer un regain de rythme. Mais non. Après, cela redevenait plat (et ennuyant), avec des scènes assez futiles parfois. Le roman est en soi assez sombre, ce qui est un bon point pour moi. Pourtant, Mourlevat n’est pas parvenue à me toucher ni à m’émouvoir, tant je ne m’étais pas prise d’affection pour les protagonistes principaux. La fin arriva donc comme une délivrance pour moi, qui ait tenu bon jusqu’à présent ! J’espérais sans cesse un peu d’action pour aiguiser mon intérêt mais celui-ci est resté au point mort.

Bilan: Vous l’aurez donc compris, je n’ai pas franchement aimé cette lecture ! Ceci dit, un avis comme le mien est assez rare sur la toile, je vous recommande donc d’aller en lire d’autres beaucoup plus positifs !

Note: 5/10 (parce que je ne veux pas être trop méchante)

Gone, tome 3: Mensonges, de Michael Grant

Résumé: Cela fait six mois que tous les adultes ont disparu de Perdido Beach. Six mois, que les enfants errent dans les rues, abandonnés, tenaillés par la faim, assoiffés d’un profond désir de vengeance. Six mois qu’une bulle surnaturelle les coupe du reste du monde.
Jusqu’au jour où les rumeurs les plus folles circulent, propagées par Orsay qui se proclame «Prophétesse». Elle affirme que la mort est le seul moyen de quitter la Zone. Désormais les enfants ne songent qu’à une chose : fuir. Mais sont-ils assez désespérés pour croire que seule la mort les délivrera ?

Mon avis : Je n’ai pas attendue très longtemps avant de lire ce tome 3, tellement j’étais prise par l’univers et les personnages ! Gone est très addictif et se révèle être meilleur de tome en tome. En tout cas, Mensonges ne m’a pas déçue, c’est pour moi le plus abouti jusqu’à maintenant.

La faim règne toujours sur Perdido Beach, pourtant les enfants vivent plus sereinement. Sam, qui s’était allié à Caine, est parvenu à mettre un terme à l’Ombre, Quinn et Albert ont mis en place un commerce et un Conseil s’est formé pour régler les problèmes au sein de la petite communauté. Pourtant les soucis ne sont jamais très loin : Orphey se proclame Prophétesse et déclare que la mort est le seul moyen de quitter la Zone. De son côté, Zil et sa bande sèment la terreur parmi les Mutants. Non loin de là, le groupe de Caine est de plus en plus affaibli et affamé. Caine doit rassembler ses dernières forces pour trouver une solution.

Pour ce qui est des personnages, Sam est moins présent dans ce tome-ci. Il ne fait que quelques apparitions, mais ces dernières nous laissent entrevoir de nouvelles facettes de sa personnalité. Sam n’en peut clairement plus de toutes ses responsabilités, sa relation avec Astrid se détériore mais surtout, il ne peut oublier ce que lui a fait endurer Drake à la centrale. On découvre un nouveau Sam angoissé, perdu et totalement obsédé par Drake. Une certaine folie s’empare de lui, et de voir son personnage trop parfait un peu sali dans ce tome 3 ça m’a franchement plu !

Astrid, quant à elle, m’a assez gonflée. Elle a tendance à prendre les gens de haut, à mépriser ceux qui ne pensent pas comme elle, et certains de ses comportements m’ont profondément choquée !

Les personnages qui remportent mon adhésion la plus totale sont Caine et Diana. Ils ne cessent d’évoluer, de gagner en complexité et leur relation s’en ressent. En tout cas, j’étais vraiment impatiente de retrouver leur point de vue à chaque fois ! Je suis curieuse de voir quelle direction va prendre la suite de leur histoire…

De nouveaux protagonistes apparaissent, au profit d’autres qui sont quasi éclipsés. J’ai regretté l’absence totale de Jake, Lana et Brianna, mais l’auteur nous présente un nouveau personnage étonnant et qui promet d’être très intéressant : Sanjit. Sa personnalité m’a bien plu, il n’a peur de rien et je suis curieuse de voir son futur rôle au sein de Perdido Beach.

L’intrigue en général n’évolue pas beaucoup en ce qui concerne les mystères qui entourent le Gaïaphage. On se questionne toujours autant sur ses motivations et sur l’origine de la Zone. Toutefois, on sent que l’Ombre se cache derrière certains personnages, qu’elle agit dans l’ombre (sans mauvais jeu de mot) et qu’elle manipule les enfants de Perdido Beach.

Dans ce livre 3, Michael Grant va davantage se concentrer sur les tensions au sein des groupes, notamment entre Humains et Mutants. Les  enfants se déchirent, s’entretuent pour des valeurs qui les dépassent, et cela créé une ambiance vraiment oppressante où personne ne se sent plus en sécurité. En toute honnêteté, j’ai trouvé que ce tome-ci était le plus glauque de tous ! Certains passages sont absolument ignobles, ce qui ne fait que renforcer ce que je disais précédemment : cette série n’est pas faite pour les âmes sensibles ! Le seul petit point sombre de ce récit ? Je dirai que l’intrigue avec Drake s’essouffle, il a fait son temps pour moi et aura du mal à se renouveler pour la suite…

En tout cas, je rage de ne pas avoir le tome 4 sous la main, surtout avec un tel final! Cette saga devient de plus en plus prenante : une fois commencée il devient difficile de s’en défaire et d’oublier de tels personnages. Vivement la suite !

Bilan: Un tome plus sombre et plus imprévisible encore que ces prédécesseurs, mais aussi plus complexe et plus travaillé. Michael Grant nous offre de beaux moments de frissons, j’ai plus que hâte de découvrir la suite !

Note: 8.5/10

Gone, tome 2: La Faim, de Michael Grant

Résumé: À Perdido Beach, les enfants vivent depuis trois mois sans adultes, piégés à l’intérieur de la Zone. La famine menace, les dissensions éclatent et surtout, une créature inquiétante se réveille. Et elle a faim…
Cela fait trois mois que les enfants de la petite ville californienne de Perdido Beach sont piégés dans une bulle qu’ils ont baptisée la Zone. Trois mois que tous les habitants de plus de 15 ans ont disparu. La nourriture commence à manquer, la famine s’annonce et personne n’a de solution.
Bientôt des dissensions éclatent entre les « mutants », qui développent des pouvoirs surnaturels, et les « normaux ». Le chaos s’installe en ville.
Sans compter qu’un danger bien plus terrible menace les habitants de la Zone. L’Ombre, une créature inquiétante terrée dans les collines, appelle ses serviteurs. Elle s’est réveillée. Et elle a faim.

Mon avis : Avant la reprise de la fac, j’avais envie d’une petite lecture sympatoche et pas prise de tête. Alors forcément, j’ai pensé à la suite de Gone ! Malgré quelques petits défauts, le premier tome avait été une très bonne lecture, détente et prenante à la fois. Et La Faim est dans la même veine, mais en mieux !

Voilà désormais trois mois que la Zone est apparue et que tous les adultes ont disparu. Sam, le leader du groupe de Perdido Beach, est désemparé. Il peine à maintenir l’ordre parmi les enfants qui deviennent de plus en plus virulents contre ceux qui développent des capacités hors-normes, mais surtout il ne sait pas comment gérer la terrible famine qui s’annonce. Un peu plus loin, au pensionnat Coates, Caine n’est pas au top de sa forme. Il ne s’est toujours pas remis de sa rencontre avec l’Ombre, cette étrange créature qui semble avoir besoin de son aide…

Dès les premières lignes, on replonge dans l’univers comme si on ne l’avait jamais quitté, et je dois dire que c’est un vrai plaisir de retrouver les personnages de Gone ! Michael Grant va une fois de plus mettre en scène une palette considérable de protagonistes. On retrouve ceux que l’on connaissait déjà, mais on en découvre de nouveaux également. Ceci dit, il y en a tellement que certains paraissent quelque peu superflus…

Sam, dans cette suite, est bien différent du Sam combattif et courageux que l’on a connu dans le premier tome. Il se décourage assez facilement dès le premier obstacle, on sent clairement que son rôle lui pèse et qu’il n’a peut-être pas l’étoffe d’un leader. Je comprends tout à fait ce que l’adolescent peut ressentir, mais je regrette l’aspect trop « chouinard » de son évolution qui m’a un peu agacé.

Caine, quant à lui, évolue beaucoup également. Sa rencontre avec le Gaïaphage l’a profondément bouleversé, et ce nouveau Caine blessé et un peu perdu m’a séduite. Bon certes, il va reprendre du poil de la bête, mais ses faiblesses et ses défauts nous le rendent plus sympathique (bien que j’aimais déjà énormément le personnage de Caine).

Dans La Faim, des conflits apparaissent, les esprits s’échauffent, et cela va rendre le tout beaucoup moins manichéen. Si avant Sam, Astrid et tous leurs amis étaient « les gentils », on va leur découvrir certaines zones d’ombre ! Pour ce qui est de Caine, Diana et des autres, ils m’ont paru moins « méchants ». Le travail de Michael Grant commence à porter ses fruits, car on sent que les personnalités se complexifient : les personnages ne sont plus aussi simples qu’avant !

L’écriture de Grant est toujours aussi agréable à lire. Il possède une plume fluide, adaptée au public visé (dès 13 ans, je dirais) tout en étant assez travaillée pour plaire aux plus vieux. Ce roman jeunesse ne l’est donc pas tant que ça, surtout que certaines descriptions sont vraiment dérangeantes et gores ! Un roman tout public en somme, mais pas pour les plus jeunes en raison de scènes plutôt dures.

Pour ce qui est de l’évolution de l’intrigue, alors là ça se complexifie également ! Sam doit faire face à de nombreux problèmes dans ce tome que ce soit vis-à-vis de la famine qui approche ou encore des conflits entre mutants et humains. J’ai trouvé les relations humaines très réalistes, c’est sans nul doute ainsi que cela se passerait si un dôme surgissait du jour au lendemain. En ce qui concerne l’Ombre, le Gaïaphage, et tout ça, on avance à tâtons. Si certains éléments éclatent au grand jour, d’autres questions restent sans réponse. C’est frustrant, mais d’un autre côté ça donne vraiment envie d’en savoir plus !

Globalement j’ai trouvé ce tome 2 plus sombre et plus stressant. Il y a beaucoup de situations à suspense où des personnages sont à deux doigts de calancher, et également beaucoup d’action. Si certains personnages paraissent encore inutiles ou sont trop peu développés pour qu’on s’y intéresse vraiment (Hunter, Duck, Brittney…), les autres commencent sérieusement à me plaire (Caine, Lana, Diana, Quinn) ! J’ai donc plus qu’envie de me jeter sur la suite, qui promet d’être très intéressante que ce soit au niveau de l’Ombre ou bien de la relation entre les personnages qui risquent d’évoluer dans une direction assez inattendue.

Bilan: Un deuxième volume plus sombre, qui met en scène des personnages plus travaillés. L’intrigue se complexifie et les relations entre les différents protagonistes s’intensifient. Pour conclure, il s’agit donc d’une lecture addictive que je vous recommande fortement !

Note: 8/10

Le Noir est ma Couleur, tome 5: Le Piège, d’Olivier Gay

Résumé: Manon et Alexandre ont atteint le repaire des Mages Noirs auprès desquels la jeune fille espère trouver des réponses à son pouvoir. Un pouvoir toujours plus sombre, toujours plus puissant. De nouveaux alliés pourraient les aider à percer le secret qui pèse sur elle mais personne n’est à l’abri d’une trahison. Le piège ne va-t-il pas se refermer sur eux ?

Mon avis: Après quatre volumes de qualité, Le Piège vient clore la saga du Noir est ma Couleur. J’attendais évidemment de ce cinquième tome de l’action, des révélations et de l’amouuuur. Au final, j’ai eu tout ça donc c’est parfait !

Alors qu’Alexandre et Manon avaient risqué leur vie pour arriver à Nice, les deux adolescents étaient enfin parvenus à trouver le repère des Mages Noirs. Toutefois, rien ne va se passer comme ils l’avaient prévu. Lise, une jeune Mage Noire, va user du Violet pour séduire Alexandre ce qui ne va pas plaire à Manon qui va devenir incontrôlable. Tout pourrait s’arranger, si les intentions des Mages Noirs n’étaient pas aussi obscures…

Je reconnais avoir été surprise de A à Z par ce dernier tome. Très vite, Olivier Gay prend une direction totalement inattendue ! Moi qui redoutais un tome plus pépère, centré sur l’apprentissage et la maitrise du Noir par Manon… C’était sans compter l’imagination (et le sadisme) de l’auteur qui ne veut décidément pas laisser ses personnages tranquilles !

Même si l’action est très présente dans Le Piège, il reste très différent du tome précédent. En effet, Alexandre et Manon font équipe avec les trois nouveaux ados. J’ai particulièrement aimé le personnage de Théo. Mystérieux, effrayant, surprenant, c’est un personnage haut-en-couleur qui a apporté beaucoup à cette fin de l’histoire. Lise est aussi un personnage qui m’a bien plu. Elle n’a pas sa langue dans sa poche, j’aime son côté rebelle et provocateur. Si je redoutais de la retrouver ici, elle se révèle également nécessaire à la résolution des aventures d’Alexandre et Manon. Arthur est plus effacé à côté des deux autres personnages si charismatiques, mais il m’a quand même bien intriguée.

En tout cas, j’ai été vraiment heureuse de passer ces cinq tomes auprès de Manon et Alexandre qui n’ont cessé de porter la saga vers le haut. Manon a eu une progression constante, elle a gagné en confiance en elle et c’est une héroïne vraiment super à suivre ! Evidemment, j’ai été particulièrement séduite par son côté sombre qu’Olivier Gay a su exploiter dans chacun des tomes. Alexandre, qui aurait pu n’être que « l’humain » de l’histoire, se révèle être une vraie béquille pour Manon. Il est clairement indispensable à la saga, et n’aura cessé de me faire rire tout du long ! Je suis tellement sous le charme de son côté sûr-de-lui, provocateur et séducteur. Pourtant, il a beaucoup évolué lui aussi et gagner en maturité. Bref, ils forment un duo complémentaire, explosif et tellement sympa à suivre !

L’écriture d’Olivier Gay est vraiment adaptée à tout type de lecteurs, jeunes ou vieux. Certes, le public visé est un public assez jeune, mais franchement une fois qu’on est plongé dans Le Noir est ma Couleur on oublie totalement l’aspect jeunesse du livre ! Le style de l’auteur est également plein d’humour et de références actuelles, qui rendent la lecture tellement vivante ! C’est vraiment un plaisir à lire !

Pour ce qui est des révélations tant attendues, je suis conquise. On a droit à des explications quant à la fameuse voix présente dans l’esprit de Manon, quant à l’étrange Lande qu’elle percevait dans le Noir, et bien d’autres encore… Comme quoi ce n’est pas parce que c’est une saga classée jeunesse qu’on ne peut pas avoir un récit complexe et de qualité ! L’histoire trouve donc sa conclusion avec Le Piège, et j’aime cette conclusion ! La fin est un peu expéditive, mais j’ai franchement aimé l’épilogue qui n’oublie aucun personnage (enfin si, quelques-uns quand même !). C’est un peu à regret que j’ai refermé le roman, mais la postface est plutôt encourageante ! Je ne désespère pas retrouver certains protagonistes dans un spin-off… ça pourrait être franchement intéressant 😉

Bilan: Un super final pour une chouette saga ! J’ai hâte de retrouver Olivier Gay dans ce registre, mais également dans d’autres univers.

Note: 9/10

Le Noir est ma Couleur, tome 4: L’évasion, d’Olivier Gay

Attention ! Risque de spoilers sur les tomes précédents !

Résumé: Manon et Alexandre fuient Paris pour Nice où des Mages Noirs doivent aider la jeune fille à contrôler ses nouveaux pouvoirs. Traqués par le Conseil des Mages, recherchés par la police, ils empruntent de petites routes en scooter. Au fil des heures, les pouvoirs noirs de Manon s’affirment de manière inquiétante, mettant Alexandre en danger…

Mon avis: C’est toujours avec grand plaisir que je commence un nouveau tome du Noir est ma Couleur. Comme je vous l’ai déjà dit à de nombreuses reprises, cette saga est rafraîchissante et je m’évade totalement quand je la lis. Non en vrai, si j’ai décidé de lire le tome 4 si vite après le trois, c’est surtout que la fin m’avait laissée sur le derrière !

En effet, alors qu’Alexandre et Manon avaient pris la décision de se rendre à Nice afin d’y rencontrer des Mages Noirs, les seuls susceptibles de permettre à la jeune fille de maitriser ses pouvoirs, ils se retrouvent face à un problème de taille : Manon ne parvient plus à voir le Spectre. Comment vont-ils parvenir à s’échapper loin de ceux qui les poursuivent ? Parviendront-ils à Nice avant que Manon ne perde définitivement le contrôle du Noir, qui chaque jour devient plus menaçant ?

Ce tome-ci va se révéler bien différent des précédents. Ici, les personnages secondaires tels que les amis d’Alexandre ou encore la famille de Manon vont être totalement absents. L’Evasion va se concentrer essentiellement sur Manon et Alexandre, leur relation et les pouvoirs de la jeune fille. C’est déstabilisant, on ne sait pas dans quoi on s’embarque puisqu’on perd totalement nos repères ! Mais autant vous dire que j’ai adoré 😉

Les deux protagonistes principaux ont encore évolué dans ce tome 4. Alexandre gagne en maturité (si, si je vous jure) et Manon, bien que perturbée par son manque de maitrise du Noir, gagne en confiance. Le duo s’affirme davantage, et Alexandre a parfaitement sa place dans le monde de Manon ! C’est un vrai pilier pour la jeune fille, et au final chacun a besoin de l’autre pour évoluer.

L’auteur alterne toujours les points de vue des deux héros, tantôt croustillants et amusants, tantôt surprenants et stressants. L’action est très présente, on a rarement une seconde pour souffler tant on demeure sur le qui-vive tout au long de notre lecture.

L’intrigue avance progressivement, et si les trois-quarts du livre permettent de faire évoluer l’histoire entre Manon et Alexandre, le dernier quart est celui qui m’a le plus intriguée. En effet, pour la première fois de toute la saga, on en apprend plus sur les Mages Noirs ! J’ai vraiment hâte de me jeter sur le cinquième et dernier volume, surtout après le monstrueux twist final ! Arrrgh je ne vais pas pouvoir attendre bien longtemps !

Bilan: Une saga qui se bonifie au fil des tomes, vivement la suite et fin !

Note: 9/10

Le Noir est ma Couleur, tome 3: La Riposte, d’Olivier Gay

Résumé: Depuis que Jordan, un jeune mage, est arrivé au lycée, Manon est en danger. Il menace de révéler son secret et de la dénoncer au Conseil si elle ne s’éloigne pas d’Alexandre. Mais l’union fait la force. Quand Alexandre découvre les manoeuvres de son rival, il persuade Manon de riposter. Violemment. Va-t-elle commettre l’irréparable ?

Mon avis : J’avais une soudaine envie de reprendre Le Noir est ma Couleur, après plusieurs mois de pause dans la saga. Au final, j’ai dévoré ce tome 3 en deux petites heures tant j’ai été happée par l’intrigue ! Olivier Gay confirme son talent d’auteur avec cette suite toute aussi distrayante et addictive 😉

Alors que Manon était contrainte de mettre un terme à sa relation avec Alexandre pour protéger son secret, ce dernier était totalement perdu face à cette tournure inattendue. Pourquoi Manon le quittait-elle alors qu’il l’avait si souvent épaulé ? Qu’il connaissait sa part sombre ? Jordan serait-il mêlé à tout ça ?

Comme vous le savez déjà, je suis sous le charme d’Alexandre et Manon. Frais, rafraichissant et divertissant, leur duo va encore une fois être mis à rude épreuve pour mon plus grand plaisir. Comme j’ai déjà dû le souligner, je trouve que les personnages du Noir est ma Couleur sont particulièrement bien développés pour une saga jeunesse. Ce tome 3 va une fois de plus étoffer la personnalité des protagonistes et l’évolution la plus marquante est pour moi celle de Manon. On avait déjà fait connaissance avec sa part sombre, mais le Noir va prendre l’ascendant sur ses autres couleurs. Autant vous dire que le côté « dangereux » de l’héroïne m’a charmée. Alexandre reste quant à lui égal à lui-même, toujours autant tête brûlé et doté d’un humour mordant (et sexy) mais son regard envers la jeune fille va changer. J’aime cette espèce de crainte qu’il développe envers elle et ses pouvoirs, ça me plait beaucoup ! J’ai hâte de voir comment ils vont évoluer par la suite…

L’écriture d’Oliver Gay demeure efficace et addictive. La preuve ? Il devient de plus en plus difficile de lâcher le roman ! En tout cas, je suis une adepte de son écriture fluide, agréable, toujours avec cette petite pointe d’humour si caractéristique de la saga. En tout cas, si ce roman est destiné aux jeunes ados (vers 13 ans), Le Noir est ma Couleur est une vraie bouffée d’air frais pour nous, les adultes ! Alors si vous hésitiez encore, cessez de tergiverser et lancez-vous !

Pour ce qui est de l’intrigue générale, ce tome est plutôt différent. Certes l’auteur fait évoluer l’histoire en ce qui concerne les pouvoirs de Manon et le Noir, mais j’ai fortement apprécié l’immersion dans « l’univers » d’Alexandre et de ses copains. Les deux héros ont ainsi une vision nette et précise de leur univers respectif, aussi dangereux l’un que l’autre. Pour en revenir à Manon et aux Mages noirs, les quelques nouveaux éléments m’intriguent beaucoup et me donnent sacrément envie de me jeter sur la suite ! Et cette fin… CETTE FIIIIIIN ?!!! Il serait sans doute tant pour Olivier Gay d’arrêter de jouer avec nos nerfs et de nous torturer de la sorte ! Zut, il va falloir que je me jette sur la suite au plus vite !

Bilan : Un tome 3 qui ne fait que confirmer la qualité de la saga ! A lire ! Que dis-je ? A dévorer !

Note : 9/10

Gone, tome 1, de Michael Grant

Résumé: Imaginez. En plein cours d’histoire, ils sont en train de prendre des notes quand tout à coup… plus de professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu’il n’y a plus aucun adulte. Comme s’ils s’étaient évaporés. En fait, tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser.Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d’euphorie, les enfants doivent maintenant s’organiser pour survivre. Qui va s’occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence ! Sam devient malgré lui l’un des responsables de l’organisation mais, bien vite, il va devoir affronter d’autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres.

Mon avis: J’ai commencé cette saga il y a maintenant plusieurs années, sans pour autant que j’aille au-delà du tome 3 (je ne sais même pas si je l’ai terminé !). C’est avec la sortie du tome 6 et les excellents avis, que je n’ai fait que survoler pour éviter les spoils, que j’ai eu envie de terminer cette série qui connait un grand succès auprès du jeune public (mais aussi auprès des moins jeunes !). Je me demandais comment allait se passer cette relecture, j’avais peur de moins aimer… Mais au final, même si je perçois le roman avec des yeux plus « adultes » j’ai malgré tout pris un grand plaisir à me replonger dans l’univers de Sam et ses amis.

Alors que Sam est en cours, son prof se volatilise comme par magie. Pouf, en un instant il a disparu ! Les élèves au départ dubitatifs vont rapidement paniquer lorsqu’ils vont se rendre compte que tous les adultes de plus de 15 ans ont disparu. Commence alors pour les enfants une nouvelle vie, une vie sans adulte où les plus grands doivent s’occuper des plus petits, gérer la nourriture et la sécurité. Toutefois, en l’absence d’adultes, la tentation de prendre le pouvoir émerge rapidement. Surtout que d’étranges phénomènes apparaissent, à commencer par des enfants dotés de pouvoirs…

Naturellement, les personnages de Gone sont très jeunes, et qui dit jeunes dit forcément immatures. Au début, j’ai eu beaucoup de mal avec les comportements irresponsables et les réflexions enfantines. Mais très vite on se rappelle que l’on se trouve face à des enfants de 14 ans et moins ! On leur pardonne donc rapidement leur imprudence et leur négligence, et même leurs petites « gueguerres ». Les personnages sont peut-être un peu trop manichéens, avec à la tête des gentils Sam et à la tête des méchants Caine. Bon la personnalité des héros manque encore de finesse, certains restent très grossiers dans leur développement, mais on prend quand même plaisir à les suivre. Sam est un héros qui manque certes un peu de charisme, mais qui est loin d’être parfait. Ses imperfections font son charme et le rendent plus crédible. Il aura de quoi évoluer tout au long de la saga.

Pour ce qui est des autres personnages, Astrid la jeune intello m’a laissée de marbre mais ce n’est pas le cas de la jeune Lana, qui m’a semblée courageuse et forte. J’ai hâte de la retrouver ! Bon, ne nous le cachons pas, si le tout est un peu trop manichéen comme je l’ai dit plus haut, les plus intéressants restent les « méchants ». Caine qui possède un égo démesuré m’a bien amusée. Toutefois on sent que le garçon est blessé, qu’il n’est pas foncièrement mauvais… Diana est quant à elle une véritable manipulatrice comme je les aime ! Je n’arrive pas du tout à la cerner, mais je la trouve vraiment perverse et captivante ! Drake m’a parue encore plus cruel que lors de ma première lecture, et j’en viens même à me demander comment j’avais pu apprécier ce personnage ! Pour le moment, il me dégoûte assez, mais j’ai tout de même hâte de voir ce que lui réserve la suite !

L’écriture de Michael Grant est vraiment fluide et très accessible. On tourne les pages sans souci malgré le petit pavé qu’est Gone ! Les chapitres s’enchaînent à une vitesse vertigineuse, tant on est pris par le rythme des heures qui s’écoulent à chaque chapitre. J’ai aimé l’alternance de points de vue à la troisième personne que nous propose l’auteur, cela nous permet de connaître les plans de chacun, de comprendre leur vision des choses… En tout cas, le style de Grant est une réussite !

Pour ce qui est de l’intrigue en général, on est totalement perdu au départ. On se trouve au même point que les enfants, c’est-à-dire que l’on part de rien. Les mystères s’accumulent, notamment lorsque les pouvoirs et les premières mutations apparaissent. On ne sait pas rien de la création de la Zone dans laquelle vivent Sam et les autres enfants, ni de la mystérieuse « Ombre ». Ce mystère est à la fois frustrant et excitant. En tout cas, le fait de rien savoir nous donne une irrémédiable envie de lire la suite ! Surtout que les enfants ne sont encore qu’au tout début de leur survie, que la faim va se faire ressentir et que la peur va augmenter…

Bilan: Une relecture agréable! Si le roman est bourré de petits défauts, je n’ai aucun doute quant à son potentiel pour la suite!

Note: 7.5/10

Big Game, de Dan Smith

Résumé: Comme tous les garçons de son village, et ce depuis des générations, Oskari est envoyé dans la forêt vivre le rite d’initiation qui fera de lui un homme à la veille de ses 13 ans. Sa mission : chasser un animal sauvage. Peu habile, Oskari est la risée des autres adolescents. Livré à lui-même en plein coeur de la forêt boréale, il s’apprête à rentrer bredouille, lorsqu’un avion explose sous ses yeux. Près du lieu de l’accident, il découvre une capsule de sauvetage où ne se trouve rien de moins que le président des Etats-Unis ! Oskari est alors investi d’une toute nouvelle mission : sauver l’homme le plus puissant au monde des terroristes qui le pourchassent. Une aventure hors du commun qui sera pour lui l’occasion de découvrir la véritable signification du mot « courage ».

Mon avis: Tout d’abord je tiens à remercier Livraddict et les éditions Michel Lafon pour m’avoir permis de lire Big Game! J’étais impatiente de lire ce roman d’aventure, et je les remercie donc pour l’envoi de cette lecture sympathique, mais malheureusement sans plus pour moi.

Oskari est sans aucun doute le garçon le moins habile avec un arc de tout son village, perdu au fin fond de la Finlande. Oskari n’est pas comme les autres garçons de son âge, il est le plus faible et sans doute le moins préparé à ce qui l’attend: il a un jour et une nuit pour chasser un animal dans une forêt hostile, la veille de son treizième anniversaire. Mais, si Oskari s’attendait à avoir de grandes difficultés, il ne s’attendait sûrement pas à tomber sur une capsule de sauvetage avec le Président des États-Unis, après l’explosion de l’avion qui transportait ce dernier! Commence alors pour le garçon et l’homme une course poursuite pour leur vie, car ceux qui sont aux trousses du président sont prêts à tout pour le retrouver…

Au départ, je ne savais pas que ce roman était une adaptation d’un film déjà sorti! J’avais cru comprendre qu’il allait être adapté au cinéma prochainement… Mais bon passons! En tout cas je n’avais absolument pas entendu parler de ce film mais Big Game m’a donnée envie de le visionner un de ces jours. En tout cas, on ne sent pas que Dan Smith s’est inspiré grandement d’un film, il n’a pas un style trop descriptif qui laisserait penser qu’il ne s’est pas foulé et qu’il s’est contenté de transcrire sur le papier tout le scénario.

On suit l’histoire du point d’Oskari, qui n’a donc que treize ans. Le style par conséquent est assez enfantin, mais être dans la tête de ce petit bonhomme ne m’a absolument pas dérangée! Je l’ai trouvé adorable et attachant, j’ai aimé ses valeurs et sa volonté de vouloir bien faire malgré ses difficultés. Bill, quant à lui, est le fameux président des États-Unis. Alors forcément, je l’attendais au tournant! J’ai été un peu déçue de le voir assez peu travaillé et fouillé, on sent qu’il n’est là que pour permettre à Oskari de vivre de grandes choses et de devenir un homme. Ceci dit la relation entre les deux personnages reste touchante. Les deux se vouent un certain respect et j’ai aimé qu’ils s’apprennent mutuellement des choses. Chacun ressort grandi de cette expérience et des leçons qu’ils en ont tiré. Cette amitié improbable est attendrissante, mais j’aurais aimé que l’auteur se penche davantage sur ce lien naissant entre Bill et Oskari…

En ce qui concerne le style d’écriture, il est vraiment très jeunesse comme je le disais plus haut. Il ne s’attarde pas sur les détails, ne développe pas assez bien les sentiments et les relations entre les personnages, mais le style a le mérite d’aller droit au but et d’être très fluide. Les pages se tournent toutes seules et les chapitres sont courts ce qui accentuent encore le sentiment d’urgence et de suspense. Le roman se lit très très vite avec ses 280 pages, mais je n’aurais pas été contre quelques pages de plus pour lui donner davantage d’étoffe et de caractère.

Pour ce qui est de l’histoire, j’ai aimé découvrir les coutumes du village d’Oskari. J’ai également trouvé intrigante l’idée d’associer ce jeune garçon avec une personnalité politique aussi importante que le Président des États-Unis! Ce qui m’a peut être moins séduite, ce sont les scènes abracadabrantes et les actions à répétition. Il n’y a aucun temps morts et j’ai regretté cet enchaînement de péripéties trop improbables! Au bout d’un moment, on n’y croit plus… J’aurais aimé davantage de douceur au milieu de ce trop plein d’action, de bagarres et retournements de situation! Certaines résolutions m’ont parue un peu trop faciles, mais j’ai tendance à oublier que Big Game est un roman jeunesse. Je pense donc que si j’avais été plus jeune, ce livre m’aurait davantage plu. De plus, le public visé me semble clairement masculin, mais bon je pense aussi qu’il peut plaire aux filles…

Bilan: Un livre sympathique mais qui plaira davantage aux plus jeunes. Malgré de nombreuses scènes improbables et un manque de développement, Big Game se laisse lire et on reste touché par le personnage d’Oskari. Un bon moment détente quand même!

Note: 7/10

La bande annonce du film:

Le Noir est ma Couleur, tome 2: La Menace, d’Olivier Gay

Résumé: Alexandre a beau aimer se battre, il ne se souvient pas comment il s’est retrouvé sur ce lit d’hôpital, ni qui est cette Manon qui l’obsède. Effrayée par ses nouveaux pouvoirs, Manon ignore comment les cacher à ses parents, les apprivoiser… et éviter Alexandre. Quand les Ombres passent à l’attaque et qu’un nouvel élève arrive au lycée, la menace se précise. Manon et Alexandre se rapprocheront-ils ou s’éloigneront-ils ? Deux destins liés malgré les apparences…

Attention! Risque de spoilers sur les tomes précédents!

Mon avis: Après un tome 1 franchement bon et convaincant, il me tardait de découvrir le second tome du Noir est ma Couleur, qui est non pas une trilogie comme je l’avais annoncé dans ma précédente chronique mais une saga de 5 tomes si mes sources sont bonnes. Si j’avais été agréablement surprise par la maturité du premier opus, celui-ci m’a encore davantage étonnée et aïe aïe aïe! je commence à tomber sous le charme de cette saga…

Après la fin, hum légérement frustrante, que dis-je EXTREMEMENT frustrante du Pari, la vie de Manon a pris une tournure inattendue et dangereuse. Alors qu’elle possède maintenant en elle la Magie Noire, elle craint d’être découverte par sa famille, et notamment son père qui met un point d’honneur à chasser tous les mages noirs jusqu’au dernier. De plus Manon n’a plus personne à qui se confier depuis que les souvenirs d’Alexandre ont été effacés. Cependant, alors que Manon se croyait malgré tout à l’abri des dangers qui rôdaient précédemment, voilà qu’ils réapparaissent soudainement. Est-ce cette famille de mages qui vient de débarquer à Paris qui en est la cause? Où bien le fait que Manon ne semble pas prête à renoncer à Alexandre si facilement?

Comme je le disais dans mon avis sur Le Pari, les personnages sont bien plus développés que dans n’importe quel autre roman jeunesse, ce que je trouve vraiment étonnant et remarquable! Manon est une héroïne comme je les aime, elle ne se laisse pas faire mais pourtant on est bien loin des héroïnes badass qui nous lassent quand même un peu à la longue. J’aime cette fraîcheur en elle, et surtout le contraste entre le fait qu’elle soit une lycéenne modèle bien sous tout rapport et en même temps le fait qu’elle soit dotée de puissants pouvoirs. J’ai remarqué une certaine évolution chez Manon, elle s’affirme davantage, et j’ai vraiment hâte de voir ce que lui réserve la suite. Alexandre est quant à lui… hum fidèle à lui-même, à son humour mordant et décalé, à son charisme de rêve et à son physique d’Apollon. Bon vous aurez compris, je suis tombée dans les mailles du filet et je commence vraiment à adorer ce personnage qui mériterait une quantité de baffes assez conséquentes… Lui aussi connait une évolution tout au long de La Menace et rassurez-vous il y a autre chose derrière toute cette mascarade!

Les personnages secondaires, je suis fan! Même si certains sont peu présents, j’ai quand même réussi à m’attacher à eux comme notamment les amis d’Alexandre ou bien encore l’entourage de Manon. On sent bien qu’ils ont tous un rôle, même minime, à jouer dans tout ça sans qu’on sache réellement encore le quel. De nouveaux personnages apparaissent et éveillent ma curiosité! J’attends encore de lire la suite pour me faire un avis plus prononcé sur eux.

L’univers original est encore une fois très bien traité. J’aime le fait qu’on découvre les choses petit à petit, au rythme des personnages. Toute cette magie cache quelque chose, on en est évidemment certain, mais on reste quand même dans le flou comme Manon et Alexandre. J’aime cette progression assez lente qui nous fait mariner, nous fait supposer diverses hypothèses… Ce qui m’a de nouveau séduite, c’est également toute l’ambiance au lycée qui apporte, outre une dose de fraîcheur, une sensation que ce qui passe est réel. Et puis, je me demande toujours comment fait Olivier Gay pour réussir à faire quelque chose d’en apparence jeunesse qui se révèle au final tout public! Je suis loin d’être fan des romans axés jeunesse, je préfère davantage les Young Adult ou autre mais là ça passe tout seul, c’est dingue!

L’écriture d’Olivier Gay est toujours aussi fluide et agréable à lire. En même temps, j’ai rarement lu un livre parsemé de telles notes d’humour, toujours en subtilité. D’habitude, je ne suis pas trop amatrice d’humour dans un roman (je ne vois pas comment dire ça sans passer pour une fille qui fait toujours la gueule lol), disons que je peux rire franchement pour un passage plutôt comique, un quiproquo ou autre, mais là mon sourire s’étirait sans cesse sur mes lèvres. Ce roman est un vrai remède contre la déprime je vous dis! Il devrait être remboursé par la sécurité sociale, tiens! Ceci dit, attention! L’auteur nous offre aussi des moments très sérieux, d’angoisse et de suspense. En parlant de ça, est-ce sa spécialité de faire des fins aussi frustrantes?! Argh j’adore ça mais en même temps je déteste! Quel homme peut être aussi sadique pour nous imposer ça? 😥

Bilan: Un tome 2 encore meilleur et plus addictif!

Note: 9/10

 

Le Noir est ma Couleur, tome 1: Le Pari, d’Olivier Gay

Résumé: Normalement, Alexandre le bad boy du lycée n’aurait jamais prêté attention à Manon l’intello du premier rang. Pourtant, à la suite d’un pari, il a décidé de la séduire. Normalement, Manon n’aurait jamais toléré qu’Alexandre vole à son secours. Pourtant dans l’obscurité d’une ruelle, sa présence s’est révélée décisive. Alexandre doit se rendre à l’évidence. Rien n’est normal dans cette histoire. Manon acceptera-t-elle qu’il entre par effraction dans son univers ? Deux destins liés malgré les apparences…

Mon avis : Voilà très longtemps que j’avais envie de découvrir un Olivier Gay, et comme ma sœur possédait Le noir est ma couleur j’ai décidé d’étamer cette trilogie (oui, encore une à suivre…)

Alexandre est un peu le bad boy du lycée. Avec ses bleus au visage, ses provocations incessantes et son humour particulier, on peut dire qu’il impressionne. Pourtant Manon, première de la classe, reste totalement indifférente face à lui. Alors que lui et ses amis conviennent d’un pari, celui de séduire Manon, Alexandre ne sait malheureusement pas dans quoi il s’embarque, ni qui est réellement Manon…

Si on se trouve dans un registre plutôt axé jeunesse ici, ça ne m’a pas dérangée du tout. Ce que je reproche parfois aux romans pour jeunes ados, c’est les personnages peu développés, les histoires trop simples, les résolutions trop facile, un suspense moindre en dépit d’un monde assez sympathique et d’un moment détente… Pourtant, même avec un décor qui fait tout pour nous faire sentir dans un roman jeunesse, aucun de tous ces défauts n’est présent !

Je tiens d’abord à souligner les personnages que j’ai trouvés véritablement bien fouillés. On se trouve face à deux ados avec des comportements et des idées ados, ce qui rend la chose encore plus plausible. Ceci dit, Alexandre (qui est royalement détestable mais qu’on ne peut s’empêcher d’adorer ! Aaargh je déteste l’adorer !) est très travaillé. On sent évidement qu’il y a quelque chose derrière cette façade de bad boy construite de toute pièce. Pour Manon, c’est la même chose ! On ne nous sert pas sur un plateau une héroïne simple et puis c’est tout ! Ce n’est seulement la première impression que l’on a d’elle, après on se rend bien vite compte qu’elle ne se résume pas à une « simple première de la classe bonne sous tout rapport ». Les personnages secondaires restent intéressants mais encore trop peu présents pour qu’on puisse davantage s’attacher à eux. La relation entre les deux protagonistes principaux est vraiment amusante, captivante et frustrante en même temps. J’ai plus que hâte de voir comment elle va évoluer par la suite.

En ce qui concerne l’histoire, on se retrouve face à un univers de magie, mais ne comptez pas sur moi pour en révéler plus ! Je vous laisse le soin de découvrir par vous-même l’univers créé par Olivier Gay. Oui oui je sais, moi qui disais dans ma précédente chronique que tout ce qui touchait à la magie n’était pas franchement ma tasse de thé je viens de lire deux romans d’affiler traitant de ce sujet ! Ceci dit, comme Half Bad, le thème de la magie repris de multiples fois est exploité de manière totalement inédite ! J’ai apprécié cette plongée dans l’inconnu et le découvrir en même temps que les personnages. Si au départ j’avais des difficultés à m’imaginer certaines choses, Olivier Gay nous met suffisamment à l’aise avec ses mots pour poser tranquillement ses explications et descriptions.

Le style de l’auteur s’adapte bien évidement au public visé, mais reste très agréable pour ceux qui n’ont pas l’habitude de lire du jeunesse. Le style est vraiment, comment dire ? Facile à lire ! Croyez-moi, je l’ai lu en à peine un jour, tant il est fluide et nous pousse à la lecture. Les chapitres alternés entre Manon et Alexandre sont ceux que j’adore le plus dans ce roman puisqu’on suit l’histoire des deux points de vue, on plonge vraiment dans leurs pensées les plus intimes et surtout cela a rendu la lecture entièrement addictive.

Si certains lecteurs avaient deviné quelques petites choses grâce au titre, j’avoue que euh… Ben pas moi ! A la fin je suis restée sur le derrière, totalement étonnée par la tournure des événements ! Le titre m’avait fait pensée à totalement autre chose depuis le début et je n’en démordais absolument pas, sauf que je me suis bien faite avoir ! Par contre… C’est quoi cette fin ?! Je hais définitivement l’auteur qui nous pousse au vice de l’achat et au péché de la lecture…

En attendant de me procurer la suite, je me jetterai sans aucun doute sur Les talons hauts rapprochent les filles du ciel par ce qu’il traîne dans ma PAL depuis quelques temps et aussi parce que j’ai envie de découvrir l’auteur dans un tout autre registre.

Bilan : une lecture jeunesse mais que tout le monde peut lire, des personnages vraiment intéressants, un sujet classique repris de façon inédite, un style agréable et fluide, du mystère, des enjeux importants… Vous voulez vraiment que je continue ?

Note : 8.5/10

Quatre Filles et Un Jean, tome 5: Pour Toujours, d’Ann Brashares

4 filles et 1 jean

Résumé: Carmen, Lena, Tibby et Bridget ont seize ans dans le premier tome. Elles sont toutes les quatre nées à Berthesda, dans l’Etat de Washington, entre la fin août (Lena est née un peu en avance sur la date prévue) et la mi-septembre, dans un intervalle de dix-sept jours précisément. Très différentes les unes des autres, elles sont pourtant les meilleures amies du monde et partagent toutes leurs joies et leurs peines. Un jean magique symbolise leur amitié et deviendra le témoin privilégié de leurs aventures estivales, jusqu’au dernier volet, qui laisse les quatre filles au seuil de leur vie d’adulte. C’est l’heure des grandes questions et, parfois, des déceptions. Mais une chose est sûre : avec ou sans le jean, leur amitié restera éternellement dans le bleu.

Attention! Risque de spoilers sur les tomes précédents!

Mon avis: J’ai été conquise à la fin du tome 4, mais après coup je me dis qu’il me manquait un petit quelque chose, comme une vraie conclusion à tout ça. Et je l’ai eu dans ce tome 5! Quelle merveille ce dernier opus *O*

10 ans ont passé. Nos quatre amies ont bien grandi, et il le faut bien le reconnaître, se sont un peu perdues de vue… Carmen est désormais une actrice renommée et fiancée à Jones, de 10 ans son aîné. Elle est débordée et se questionne sur son bonheur actuel. Tibby vit quant à elle en Australie avec Brian, qui a monté son entreprise de logiciels informatiques. Bridget est toujours en couple avec Erik et reste fidèle avec elle-même: elle est toujours aussi intrépide, aventurière, rien ne lui fait peur même ce qui pourrait la blesser. Lena est devenue professeure d’art et peint quelques œuvres pour des particuliers. Sa vie est des plus mornes, elle jongle entre boulot et soirées sur le canapé avec Drew, son petit ami. Et si Kostos y était pour quelque chose?

Honnêtement ça m’a fait un choc de retrouver les filles aussi changées. On les sent tout de suite plus mûres, mais en même temps on voit qu’elles ont gardé en elle cette part d’adolescence. Je suis tellement heureuse d’avoir retrouver la Carmen d’avant, et non celle qui m’avait déçue dans le tome 4. Je la retrouve entière, elle ne mâche pas ses mots, elle vit sa vie à fond quoi! Pourtant, on la retrouve un peu perdue, comme si son nouvel univers ne lui convenait finalement pas. J’ai adoré la voir perdue et se débattre avec tout ça! Bridget est juste géniale et captivante dans ce tome là. Jamais je ne me suis autant attachée à elle. Comme on le savait déjà, elle est fragile psychologiquement, et ça se ressent beaucoup dans ce tome. Mais on la sent aussi très forte et courageuse. Je l’aime trop 😀 Tibby est celle qui m’a le plus surprise. Elle a changé et elle est l’auteure de beaucoup, beaucoup de révélations et bouleversements. Lena reste bien évidemment mon personnage préféré. Toujours indécise, elle subit sa vie, plus qu’elle ne la vit. J’avais toujours envie de la secouer, mais finalement la voir avancer à tâtons et hésiter est un délice!

Du point de vue de l’écriture, elle gagne elle aussi en maturité, ce qui fait que le tome rentre dan un registre plus « adulte ». L’auteure aborde une fois de plus des sujets sensibles avec une grande délicatesse. J’ai adoré de long en large, même si j’ai eu l’impression qu’Ann Brashares m’avait plantée un poignard dans le dos dans le premier tiers du récit. Pire, c’était comme ci elle avait jeté une bombe, qui a fait éclater en mille morceaux toutes mes certitudes sur ce tome. Certes, j’aime être surprise mais quand même! Elle m’a fait pleurer pendant plus de 100 pages cette sadique! Mais au final j’ai vu où elle voulait en venir, et ça me convient à merveille. Je n’aurais pas imaginer mieux et pire en même temps comme déroulement. Et la fin est juste… magique *o*

Bilan: On quitte les filles le cœur lourd, mais cette lecture reste un énorme coup de cœur! (Attention: prévoir des mouchoirs et du mascara waterproof (ultra résistant) avant la lecture!)

Note: 10/10

Quatre Filles et un Jean, tome 4: Le Dernier Eté, d’Ann Brashares

4 filles et 1 jean

Résumé: Après leur première année loin de chez elles, à l’université, Carma, Tibou, Bee et Lena ont chacune des projets différents pour l’été : Carmen participe à un festival de théâtre. Persuadée de n’être bonne qu’à s’occuper des décors, elle est la première surprise lorsqu’elle se fait repérer pour ses talents d’actrice. Mais Julia, sa nouvelle amie, semble tout à coup bien distante…. Tibby reste au campus à New York pour suivre un séminaire d’écriture de scénarios et file le parfait amour avec Brian, jusqu’à ce que… tout se complique ; Bridget part en Turquie sur un chantier de fouilles archéologiques. Elle tombe sous le charme de Peter, trente ans, marié ; père de famille… Lena suit un atelier de dessin en compagnie d’un élève particulièrement doué et plutôt beau garçon, Léo, qui pourrait bien lui faire oublier Kostos… Ce dernier volet laisse les quatre filles au seuil de leur vie d’adulte. C’est l’heure des grandes questions et, parfois, des déceptions. Mais une chose est sûre : avec ou sans le jean, leur amitié restera éternellement dans le bleu.

Mon avis: Et voilà le dernier opus de Quatre Filles et un Jean! (Logiquement non, vu qu’il y a un tome 5 où nos héroïnes ont 29 ans, mais c’est le dernier où on les quitte encore adolescentes ^^).

Que d’émotions dans ce quatrième et dernier été! Et quel plaisir de retrouver nos quatre acolytes! Toute l’année, elles ont été séparées et jamais elles n’ont pu trouver un moment pour se retrouver toutes les quatre. Et malheureusement cet été ne semble pas être synonyme de retrouvailles… En effet, Lena part à New York pour un stage d’été dans son école d’art, Tibby reste également à New York, Bridget va partir pour la Turquie sur un site de fouilles archéologiques et Carmen reste à son université pour un stage de théâtre.

J’ai été particulièrement déçue de la tournure que prenait le personnage de Carmen. Comment ce personnage qui m’avait séduite par son tempérament de feu et son sang chaud avait-il pu changer à ce point? De plus j’avoue que l’histoire autour de Carmen dans ce tome ne m’a pas intéressée du tout! J’ai ressenti toute sa souffrance face au manque de ses amies, mais j’aurais souhaité autre chose pour elle, dommage… Par contre Bridget fait un grand pas en avant. Avec son père et son frère, son petit ami Erik, etc… Je l’ai sentie grandir, mûrir, combattre ses vieux démons et prendre conscience des choses les plus importantes. Tibby reste et restera toujours un personnage qu’on a envie de protéger et d’aimer. Elle va douter, énormément de son droit d’aimer et d’être aimer et sa relation avec Brian va prendre un tournant inattendu. Lena va aussi bien grandir dans ce tome. Elle va faire une rencontre qui va être comme un déclic pour elle. Mais le passé n’est jamais très loin… Tout dans le personnage de Lena me plait. J’avais parfois l’impression de me retrouver en elle, et dans le fond d’être à l’opposé de ce quel est.

Dans ce tome on aborde une nouvelle fois des sujets sensibles, tels que la distance, l’infidélité, la « première fois », le mal être, etc… Mais ces thèmes sont abordés par l’auteure de manière intéressante en douceur et sans entrer dans la caricature.

La fin m’a terriblement plu! On quitte nos héroïnes sur une fin plus ou moins ouverte. Mais elles ont toutes fait un grand pas dans la vie, toujours ensembles et plus jamais seules. J’aime cette saga pour la force et le belle amitié qui lie Lena, Tibby, Carmen et Bridget, pour les thèmes abordés, pour la simplicité de la chose, pour son côté frais et léger, et surtout pour la belle palette d’émotions qu’elle nous transmet! J’ai hâte de savoir ce qu’elles sont devenues dans ce fameux tome 5 😀

Bilan: Une belle conclusion à cette saga, où l’amitié est magnifique et magique ♥ Et vive le jean! 😉

Note: 9/10

Ce livre entre dans les challenges:

Challenge des 170 idées23. un pied. (j’accepte jambe, talon)

challenge-young-adult

challenge-destins-de-femmes

Quatre Filles et un Jean, tome 3: Le Troisième Été, d’Ann Brashares

Quatre filles et un jean t3

Résumé: Au cours de ce troisième été, les quatre filles se réunissent une fois de plus chez Gilda, après avoir dit adieu à leur lycée pour de bon, car cette fois, elles se sépareront toutes à la fin de l’été pour aller chacune dans une fac différente : Lena ira à l’école de design de Rhode Island pour réaliser son rêve, étudier l’art ; Bridget part à l’université de Brown en sport-études ; Carmen s’en va à Williams et Tibby se rend à New York pour étudier le cinéma. Cet été-là,Carmen reste à Bethesda, ainsi que Lena et Tibby. Carmen va vite découvrir que tout ne tourne pas rond du côté de sa mère, et va rencontrer quelqu’un sur qui elle pourra compter. Lena prend des cours de dessin, jusqu’au jour où son père découvre que le modèle est nu, et que sa fille doit le dessiner… Ce sera alors une véritable lutte pour Lena, pour qu’elle s’affirme enfin et se révèle au grand jour sous sa véritable personnalité. Bridget part comme monitrice dans un camp sportif, mais elle va y retrouver quelqu’un qu’elle connaît déjà très bien … Tibby, quant à elle, vivra une grande frayeur et se rapprochera de Brian.

Mon avis: Oups! Totalement oublié de faire cette chronique alors que j’ai lu ce livre il y a plusieurs semaines ^^’ Heureusement, les souvenirs de cette lecture sont encore frais.

Dans ce tome 3, nos quatre héroïnes ont bien grandit. On les retrouve au seuil de l’âge adulte prêtes à prendre leur envol pour l’université. Déjà bouleversées par les multiples questions sur leur avenir, cet été va d’avantage les bousculer, et pas qu’un peu… Carmen et son caractère fort vont être mis à l’épreuve par une épreuve familial dont elle ne soupçonnait rien… Je l’adore toujours autant pour son caractère de feu même si parfois elle sait me mettre mal à l’aise de par certaines réactions très puérils et injustes en vers sa famille! Tibby, comme à son habitude, va vivre un été bouleversant et tout en émotion. Elle va beaucoup douter de son droit au bonheur. J’aime particulièrement ce personnage, avec ses doutes et ses angoisses. Je pense que soit on l’apprécie, soit on la déteste. Pour ma part son petit côté dérangé me séduit 😉 Lena, Lena et son amour perdu, Lena et son Kostos, Lena qui n’oublie rien, ni personne, Lena la sensible, Lena la timide, Lena et sa passion pour la peinture refoulée. Ce tome nous présente le personnage de Lena dans toute sa grandeur et dans toute sa beauté. Si fragile et introvertie, elle va pourtant se battre pour sa passion, on la voit renaître petit à petit et la plupart des passages la concernant sont extrêmement émouvants. Puis il y a Bridget. Cette jeune femme blonde très mature et forte en apparence qui ne m’avait pas vraiment plu dans le premier tome, mais qui m’avait touchée dans le second, va voir son destin bousculé une nouvelle fois par la même personne… Je reconnais cette fois que je l’adore autant que les trois autres filles 😀

L’histoire reste simple, sans fanfreluche mais on est touché par cette simplicité déconcertante qui pousse nos héroïnes dans leur retranchement et vers de nouveaux horizons. Les points de vue sont toujours alternés d’une main de maître, et jamais je ne me suis dit « Oh non! Pas elle! Vivement l’autre point de vue! » car je place les quatre filles sur un même pied d’égalité, puisque leurs (més)aventures me passionnent toutes, me prennent aux tripes, ce qui fait qu’on enchaîne rapidement les pages et le suspense est à son comble à la fin!

Bilan: Un excellent troisième opus, où nos quatre copines vont mûrir et dont le destin va pour certaines changer à jamais! Vite la suite!

Note: 8.5/10

Ce livre entre dans les challenges:

challenge-young-adult

challenge-destins-de-femmes

Quatre Filles et un Jean, tome 2: Le Deuxième Eté, d’Ann Brashares

4 filles et un jean tome 2(2)

Résumé:  Au cours de ce deuxième été, les filles se réunissent de nouveau chez Gilda avant leur séparation. A la base, Bridget et Lena devaient chercher un petit boulot toutes les deux, mais Bridget, qui traverse une crise existentielle, décide de se rendre en Alabama pour voir sa grand-mère qu’elle n’a pas vue depuis sa toute petite enfance. Lena reste donc à Bethesda et elle travaille chez Basia, une boutique de mode. Carmen reste elle aussi à Bethesda, s’occupe en faisant du baby-sitting régulièrement et en gâchant la vie de sa mère. Tibby s’en va en Virginie, faire un stage d’études cinématographiques pour les deux mois d’été. Lena, quant a elle, son coeur est resté en Grèce.

Mon avis:  Quatre filles et un Jean, c’est vraiment une saga que j’affectionne beaucoup. Je me sens en effet très proche des quatre filles, et leur amitié fait toujours autant rêver! C’est pourquoi j’ai décidé de participer à la Lecture Commune du second tome proposée par Harmo20.

Ce tome est dans la continuité du premier, c’est à dire très bon. J’ai peut-être encore plus apprécié celui-ci, car dans le premier on découvre nos quatre amies mais on a pas encore vraiment le temps de s’attacher à elles. Mais dans ce tome-ci, c’est tout a fait le cas! Il est vraiment difficile de lâcher ce livre, il est simple mais tellement addictif! L’auteure alterne toujours le point de vue des filles comme dans le tome 1, mais dans ce tome j’ai parfois eu l’impression que Bridget était mise à l’écart, mais ça ne m’a pas dérangé plus que ça car ce n’est pas mon personnage favori, même si je l’affectionne beaucoup quand même!

Carmen est encore plus capricieuse et têtue, j’ai parfois soupiré devant certaines de ces réactions puériles  mais ça ne nous empêche pas de l’aimer! Tibby et Lena sont désormais mes personnages préférés. Lena a une personnalité très intéressante, qui la rend très attachante. Elle semble tellement fragile! J’ai hâte de lire la suite pour voir ce que lui réserve l’avenir… Tibby est toujours émouvante. Elle est aussi très sensible même si on ne dirait pas sous la carapace qu’elle s’est créée! Bridget tente elle de se reconstruire petit à petit, et suivre son parcours fut très intéressant aussi.

Les garçons du roman sont tous bien différents, et donnent souvent du fil à retordre à nos quatre amies! Je pense notamment à Kostos, ce jeune grec. Le personnage masculins qui m’a le plus surpris, c’est Brian, je ne pensais pas qu’on le retrouverait! Mais finalement, je me suis bien attachée à lui, tout comme à Tibby.

Tout en nous divertissant, l’auteure arrive à faire passer un message au travers de son roman, en abordant notamment des sujets graves comme le deuil, le divorce, les premiers amours.

Bilan: Bref c’est un pitit coup de coeur et encore une lecture très addictive! A lire en toutes saisons, pas uniquement l’été 😉

Note:  9/10

Les avis des autres participants de la LC: Stellabloggeuse, Stephanie – plaisir de lire, Lilli, harmo20, Elsinka

Ce livre entre aussi dans les challenges:

challenge-destins-de-femmes2challenge-young-adult

Quatre filles et un jean, tome 1, de Ann Brashares

Résumé:  Un jean acheté dans une boutique d’occasion va devenir le lien entre quatre adolescentes. Carmen est brune et un peu ronde, elle parle sans détour et a un problème avec son père divorcé qui lui réserve une drôle de surprise. Tibby est un garçon manqué et ne fait pas son âge. Bridget, la troisième, est blonde, superbe et sportive, volontaire jusqu’à l’erreur… La dernière est Lena la brune, très introvertie, et grecque jusque dans ses sentiments. Chacune va se retrouver séparée pour les vacances, et ce jean magique sera leur lien indéfectible, source de fidélité. Il sera témoin de la découverte pour chacune d’entre elles de la profondeur de l’amour. Que ce soit l’amitié d’une petite leucémique ou la révélation de l’amour paternel pour certaines, ou bien la rencontre du premier amour, authentique ou source d’une amère déception pour l’autre.

 Mon avis:  Quelle surprise! J’avais déjà lu ce roman, il y a maintenant quelques années mais je ne me souvenais de… rien en fait! Je me souvenais juste avoir apprécier. Mais là, on peut carrément dire que j’ai adoré!

Pour la petite histoire: il s’agit donc de quatre filles, meilleures amies, qui vont se séparer tout un été, alors que cela ne leur est jamais arrivé. Un  jean « magique » acheté d’occasion dans une vieille boutique va devenir leur lien durant leurs vacances. Il va les pousser à agir de certaines façons, à surmonter des épreuves…

Le style de l’auteure est vraiment remarquable: elle jongle avec les quatre points de vue sans se perdre et sans perdre le lecteur! La lecture avance de ce fait énormément vite! J’avoue n’avoir eu aucune préférence entre ces quatre copines, car j’ai autant adoré Carmen et son histoire, que j’ai aimé Tibby et son côté rebelle et fofolle, et j’ai autant adoré Lena et son manque de confiance en soi, que j’ai aimé la fort caractère de Bridget qui l’amène à souvent dépasser les bornes!

Côté personnages secondaires, on a bien sûr la petite Bailey, 12 ans, très émouvante et qui m’a serrée mon petit coeur :’) c’est un vrai plus dans son roman (tout comme Kostos!).

Bref j’ai donc hâte de me replonger dans la suite surtout depuis que le tome 5 est sortie il n’y a pas longtemps, et où (je crois) que nos héroïnes ont environ 30 ans! J’adore suivre l’évolution des personnages, voir comment ils mûrissent, comme il est possible dans cette saga!

Bilan:  un roman touchant sous ces petits airs simplets. A ne pas lire uniquement sur la plage sous le soleil, mais aussi partout ailleurs!!

Note:  9/10

Ce livre entre dans les challenges: