In The After, tome 2: In The End, de Dimitria Lunetta

Résumé: Voilà trois mois qu’Amy a fui New Hope pour échapper au diabolique docteur Reynolds. Grâce à l’équipement de Gardienne que lui a fourni Kay et à l’émetteur sonique qui éloigne les créatures, elle survit tant bien que mal dans les étendues désertiques du Texas. Jusqu’au jour où une voix lui parvient à travers l’oreillette qui la relie encore à ses anciens camarades : Baby, restée à New Hope, est en danger. Amy n’a pas le choix. Si elle veut sauver sa sœur d’adoption, il va lui falloir se rendre à Fort Black, là où d’autres survivants se sont rassemblés et vivent selon la loi du plus fort. Dans cette véritable jungle, la jeune fille va tout faire pour retrouver Ken, le frère de Kay, seul capable de l’aider à secourir Baby. Assistée de Jacks, le neveu du dirigeant de Fort Black, la jeune fille finit par en apprendre un peu plus sur l’invasion des Floraes… Une vérité qui s’avère plus cauchemardesque encore qu’elle ne le croyait !

Mon avis : J’avais lu avec joie In The After il y a maintenant quelques temps, et c’est avec cette même joie que j’ai décidé de clôturer cette duologie bien sympathique. En tout cas, ce deuxième et dernier tome est tout ce que j’espérais et se révèle être une très bonne lecture !

Amy, qui a dû quitter New Hope pour échapper au terrible docteur Reynolds, survit comme elle peut dans ce climat de peur constant où les Floraes sont toujours aussi nombreux et meurtriers. Alors qu’elle doit se réhabituer à vivre dans le silence le plus total pour éviter de les attirer, elle reçoit un appel alarmant de son amie Kay : Baby est en danger et le docteur Reynolds, qui la retient, s’apprête à lui faire subir de douteuses expériences. Amy n’a plus le choix : elle doit se rendre à Fort Black car seul cet endroit pourrait sauver sa petite sœur. Seulement, Fort Black pourrait se révéler encore plus dangereux que le dehors, et les humains encore plus cruels que les Floraes…

Quel plaisir de retrouver un personnage comme Amy ! Elle n’est pas agaçante, elle ne pleurniche pas sur son sort, au contraire elle reste droite et fière, prête à affronter ce qui l’attend. Je ne me souvenais plus qu’elle était aussi forte et impressionnante, mais ce côté presque badass ne m’a pas gênée du tout. Je le prends plutôt comme un pied de nez fait à tous ces hommes qui se sentent cruellement supérieurs dans le monde où vit la jeune fille. Dans ce tome-ci, on fait la connaissance de nouveaux personnages. Certains sont attachants, d’autres beaucoup moins… J’ai adoré la personnalité de Jacks, que j’ai trouvée bien plus travaillée que celle de Rice dans In The After. Il m’a donc été plus facile de m’attacher à ce garçon qu’au précédent. J’ai aimé ses fêlures, son passé, mais aussi sa manière d’agir avec Amy. Brenna quant à elle est un personnage explosif qui redonne le sourire. Je l’ai adorée ! Mais dans ce tome, l’auteure nous offre aussi de bons gros méchants… Comme quoi, même pendant la fin du monde, certaines facettes se révèlent…

Une grande partie de In The End se déroule dans un nouvel endroit : Fort Black. Cette prison est tellement différente de New Hope ! Tellement plus terrifiante ! J’aimerais beaucoup vous en parler, mais je préfère vous laisser l’entière surprise de découvrir les modes de vie et les règles de Fort Black. En tout cas, j’ai davantage aimé cette partie dans la prison que celle qui se déroulait à New Hope, dans le tome dernier.

L’écriture de Demitria Lunetta est toujours aussi plaisante. Elle ne s’encombre pas de fioriture, elle va droit au but, elle n’y va pas par quatre chemins ! Au moins, on sait où on va, on ne se perd en détails futiles. Elle est fluide, dépaysante et on se place sans peine à la place d’Amy. Les chapitres courts s’enchaînent comme un rien, et il le faut le dire, ça rend le tout très addictif !

L’univers oscille toujours entre post-ap et dystopie, il ne fait pas preuve d’une très grande originalité. Ceci dit, l’auteure a su se débarrasser des codes et des clichés de ces deux genres littéraires ! Donc pour moi, ce n’est que du bonheur ! Son univers est passionnant, bien développé et on se pose de nombreuses questions à propos des Floraes, des vaccins et autres enjeux que nous exposent Demitria Lunetta. L’action est présente tout du long, on a peu de répit et c’est tant mieux ! Le rythme est soutenu, on sent que c’est la fin, que les personnages donnent tout et tentent le tout pour le tout. En parlant de fin, je l’ai trouvée peut être un peu précipitée. J’attendais encore un peu plus de réponses à mes questions, mais néanmoins je suis comblée ! C’est la fin parfaite, et si beaucoup la trouve trop ouverte, comme si l’auteure en gardait sous le coude, je ne trouve pas. Au contraire, que pourrait-elle faire de plus ? Tout est dit et c’est très bien comme ça. En tout cas cette lecture fut très agréable, sans prise de tête et même si cette duologie ne finira pas dans mon top lectures, elle restera un bon souvenir !

Bilan : Un bon moment de lecture, tout aussi plaisant que le premier ! Je le recommande aux amateurs du genre qui cherchent une valeur sûre.

Note : 8/10

Laisser un commentaire