Everything, Everything, de Nicola Yoon

Résumé : Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.

Mon avis : Everything, everything ne m’avait jusqu’alors jamais tentée. Il faut dire que je fuis un peu comme la peste ce genre de récit, avec des adolescents malades, car ils finissent par tous se ressembler. Mais comme ma sœur me l’a offert pour mon anniversaire, eh bien… Je l’ai lu ! Et c’est un franc succès, j’ai adoré !

Je tiens rapidement à mettre les choses au clair : Everything, everything n’est pas un ersatz de Nos étoiles contraires, il est très différent par bien des aspects. Son originalité et en même temps sa franche simplicité ont fait qu’on n’est pas passé loin d’un petit coup de cœur !

Le gros point fort du roman, c’est Madeline la narratrice. La jeune adolescente est contrainte de demeurer à son domicile, et ne peut en sortir sous aucun prétexte au risque de mettre sa vie en danger. Malgré sa maladie qui l’oblige à vivre recluse chez elle, c’est une jeune fille vive et pleine d’énergie, qui croque la vie à pleines dents. J’ai adoré lire ce roman de son point de vue, car sa voix est à la fois touchante et amusante. Maddy est un vrai petit rayon de soleil. Le personnage d’Olly est tout aussi intéressant. Très vite, j’ai été intriguée par le jeune homme et son histoire, et on s’attache très facilement à lui.

La relation entre les deux protagonistes est plus qu’agréable à suivre. On observe les deux adolescents se découvrir, s’apprivoiser et évoluer malgré la barrière que forme la maladie de Maddy. Ces deux-là m’ont fait passer un excellent moment ! Si Maddy est atteinte de la maladie dite de l’enfant-bulle, j’avais moi aussi l’impression d’évoluer dans une sorte de bulle à leurs côtés. Nicola Yoon est donc parvenue à me captiver du début à la fin, et je tournais les pages sans même m’en rendre compte. Le fait d’être totalement immergée dans le roman m’a fait sentir plus proche des personnages. J’ai adoré cette proximité !

Toutefois, ce roman n’est pas uniquement l’histoire d’un premier amour. C’est aussi le récit d’une jeune fille éprise de liberté, qui veut voir le monde, bouger, s’amuser, respirer, bref… qui veut vivre. La relation entre Maddy et sa mère est aussi très bien développée. On sent les sacrifices que chacune a dû faire pour le bien de l’autre, et leur complicité est très attendrissante.

Les chapitres d’Everything, everything sont très courts, ce qui donne extrêmement de rythme au livre. Les nombreux schémas et dessins apportent une touche de fraîcheur, d’humour et d’originalité bienvenue. L’intrigue est somme toute assez simple, et pourtant l’histoire va prendre une tournure plus sombre à un moment clé du roman. J’ai été assez étonnée par certains rebondissements (même si certains m’avaient traversée l’esprit). Ce qui fait que ce roman n’est pas un coup de cœur, c’est justement à ce sujet. Certains rebondissements auraient mérité d’être davantage développés. J’aurais souhaité que l’auteure s’appesantisse sur des sujets très graves et importants. Ce manque d’approfondissement a fait que j’ai malheureusement trouvé la fin trop précipitée ! Je n’aurais pas été contre 50 pages de plus, dommage !

Bilan : Un roman addictif avec des personnages attachants et des rebondissements qui surprennent le lecteur. A lire !

Laisser un commentaire