Résumé: La Sélection prend un ultime tournant. Quant à America, sa vie à changée pour de bon. Et elle est décidée à se battre. Pour Maxon. Mais d’autres concurrentes se sont dangereusement rapprochées du prince. La seule solution: Riposter.
Mon avis: Je n’ai jamais été une grande amoureuse de cette trilogie, mais je reconnais que le tome avait attiré positivement mon attention. Malgré le côté extrêmement girouette de cette cruche d’America, j’avais réussi à trouver des points très intéressants pour la suite. Malheureusement, l’auteure nous sert une suite ennuyeuse à mourir et une fin attendue des plus banales, mais qui semble toutefois satisfaire beaucoup de monde…
America fait partie des dernières candidates de la Sélection. Alors qu’elle est de plus en plus proche de son but: celui d’épouser Maxon qu’elle aime (bien qu’elle semble encore aimer Aspen, son ancien petit ami), elle décide de prendre tous les risques pour contrer les très très méchants qui veulent faire du mal aux très très gentils…
Vous comprendrez mon ironie quand vous aurez lu le roman. Car oui, on a l’impression que tout est tout noir ou tout rose dans le monde cruel d’America. La pauvre jeune fille se met en danger (attention, elle risque de froisser sa belle robe!) pour les beaux yeux du Prince Maxon qui l’aime comme un dingue, mais ce qui ne l’empêche pas de fricoter avec les autres demoiselles (après tout, la Sélection c’est fait pour ça, non? On teste et on garde que le meilleur!) Et je ne parle pas des Renégats… Si peu développés qu’on se demanderait presque à quoi ils servent dans cette pseudo-dystopie…
Les personnages sont exécrables dans ce tome. America change de comportement toutes les trois secondes pour essayer de plaire à Maxon et n’hésite pas à l’aguicher comme pas permis. Elle fait style de se rendre utile mais tout ce qu’elle fait tombe comme un cheveu sur la soupe. Maxon m’a bien énervée lui aussi, car comme d’habitude il reste mou et a dû mal de se bouger quand il le faut. Son caractère, qui m’avait bien plu dans le tome précédent, était simplement insupportable dans celui-là. Aspen, que j’appréciais, est inutile ici et j’aurais préféré qu’il n’apparaisse pas que ce qu’il joue le rôle de la plante verte.
L’auteure fait beaucoup de révélations sur certains personnages mais on nous les balance à la figure sans qu’elles apportent un quelconque intérêt à l’histoire. Donc oui je suis cruellement déçue. En plus, même si ça se lit bien, on s’ennuie! Pendant les 9/10 du roman on nous livre encore des histoires de presse, des belles robes et des jalousies! Et on ne peut pas fermer les yeux sur des défauts monstrueusement énormes. Par exemple, la fin est expédiée en tout et pour tout en cinq pages. On y trouve la résolution de la plus grande menace jamais existante (les Renégats, pardi!) et celui du grand et mystérieux choix de notre héroïne (si je puis l’appeler ainsi…). L’auteure fait bien évidement mourrir quelques personnages par souci de crédibilité, mais aucune mort ne m’a émue car on passe tellement vite dessus…
Toutefois je tire mon chapeau pour les couvertures qui vendent du rêve! Le visuel est vraiment réussi, et le travail fourni et de grande qualité, je suis fan! Bravo!
Bilan: Énorme potentiel, gros gâchis. Je retiens de cette saga un tome 1 très moyen, un second tome qui relève le niveau et nous fait espérer une suite fantastique mais qui se révèle être le pire tome de la saga. Des personnages soit agaçants au possible, soit inexistants, une intrigue qui n’est qu’un prétexte pour l’auteure afin d’y mettre son histoire de télé-réalité et de Sélection et un dénouement au combien… attendu. Déçue.
Note: 4/10